Cinq mois après l’annonce du financement par le Japon d’un système d’inventaire des ressources forestières au Gabon, le montant de cette enveloppe a, enfin, été dévoilé. Il s’agit d’un financement non remboursable de plus de 489, 447 millions de francs CFA qui s’inscrit dans le cadre du «Programme de préservation des forêts».
Les populations autochtones et locales d’Afrique centrale réunies autour du Forum international des peuples autochtones d’Afrique centrale (FIPAC), soulignent leur faible implication dans les discussions relatives à leurs droits, à la gestion durable des ressources naturelles. Elles estiment que les décisions de la gestion des ressources naturelles leur sont toujours imposées.
A l’occasion du Grand Prix du Gabon à Libreville (2e phase du championnat du monde de F1 motonautique), du 12 au 14 juillet prochain, le gouvernement organisera une série d’activités visant à sensibiliser le public aux questions environnementales.
La capitale gabonaise abritera, du 2 au 11 juillet, une formation sur l’évaluation des capacités phytosanitaires dans les pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac). Cette formation sera dispensée par un expert de la division droit et développement de la FAO pour ce qui concerne les modules destinés aux juristes et par un expert du secrétariat de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV). Ils seront assistés par un consultant international spécialisé dans la protection des végétaux.
Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a procédé au cours de cette matinée du côté de la Cité de la démocratie de Libreville, à la destruction de cinq tonnes d’ivoire issues des activités de chasse illégales et saisi par les agents du ministère des Eaux et Forêts et de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN).
La validation, par les autorités gabonaises, de la future stratégie nationale d’adaptation du littoral face aux changements climatiques en zone côtière, semble éminente au regard des échanges animés depuis quarante huit heures déjà à Libreville.
La Société de valorisation des ordures ménagères gabonaises (Sovog) vient d’acquérir huit compacteurs dont la valeur totale plafonnera à 160 millions de francs CFA une fois installés. Un équipement qui amorce sa nouvelle politique de gestion des ordures ménagères dans les marchés de Libreville.
La prestigieuse université américaine de Yale (New Haven dans le Connecticut) publie depuis quelques années un «Indice de performance environnementale». Joie de saison au moment où l’on sort de Rio+20, le Gabon y occupe une bonne place par rapport à bien de pays occidentaux et il est le premier de la classe en Afrique.
Ouvert le 20 juin par des appels urgents à conduire la planète sur un chemin plus écologique et social, la conférence des Nations unies sur le développement durable, dénommée Rio+20, déjoue déjà les espérances. La publication de son projet de déclaration finale entraine des jugements décevants de la part de nombreux participants et observateurs. Les contours.
Comme annoncé il y a peu, la Société des brasseries du Gabon (Sobraga) a inauguré le 19 juin à Port-Gentil une station de traitement des eaux usées. Un ambitieux projet environnemental dont la réalisation a nécessité 1,5 milliards de francs CFA.