Alors qu’il était assassiné le 14 décembre 2011, l’affaire de cet adjudant-chef Marcel Mayombo, tarde à trouver une issue un an plus tard. Rien de concret, aux dires des parents, n’a été fait pour rendre justice à cet officier qui a péri en service. Pour la famille, la justice gabonaise fonctionne à deux vitesses.
L’affaire de l’assassinat de l’adjudant-chef Marcel Mayombo vit un nouveau rebondissement. Après la libération récente des cinq militaires placés en détention préventive à la maison d’arrêt de Mouila, le tribunal de première instance de Mouila vient d’être dessaisi du dossier.
En détention depuis mai dernier, Olivier Bassiva, le préfet de l’Okano (nord du Gabon), vient d’être condamné à un an de prison dont 5 mois avec sursis, pour avoir fait chasser pour son compte des animaux dans une zone protégée, notamment des singes, un toucan et des antilopes.
Parce qu’il voulait multiplier l’argent retiré des caisses du Trésor public et destiné à payer la main d’œuvre non permanente du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), le chef-comptable de cette établissement devra désormais s’expliquer avec la justice.
Le tireur embusqué de l’immeuble Les Jardins de Jade, qui a semé la panique autour d’un rond-point de l’aéroport de Libreville le 5 décembre, ne serait qu’un adolescent espiègle utilisant une arme de poing à balles plastiques.
Un homme, employé, semble-t-il, par la société Olam Gabon, dans la province du Woleu-Ntem, au nord du pays, a percuté le dimanche 2 décembre à hauteur de Misselé, une voiture qui lui a barré la route pour l’obliger de s’arrêter. L’homme voulait s’en allait sans payer la facture d’une consommation qu’il avait prise dans un bistrot du coin.
Sollicitée le 23 novembre dernier dans le cadre de l’interprétation des articles 70 et 71 du règlement du Sénat et de l’article 38 de la Constitution se rapportant aux conditions de levée de l’immunité d’un sénateur Gabriel Eyéghé Ekomie, cité le 8 mai 2012 dans une affaire de crime rituel, la Cour constitutionnelle vient de reporter cet exercice à une date ultérieure.
Les membres de la commission ad hoc du Sénat mise en place pour examiner les conditions de la levée ou non de l’immunité du sénateur Gabriel Eyéghé Ekomie, cité dans une affaire de meurtre, se sont rendus ce 23 novembre 2012 à la Cour constitutionnelle afin de recueillir son avis sur l’interprétation de certaines dispositions inhérentes à la mise en lumière des zones d’ombre dans la lever ou non de l’immunité de ce parlementaire du Komo Kango.