Les élections législatives partielles pour le district d’Ikoy-Tsini, dans l’Estuaire, et les élections locales d’Omboué, dans l’Ogooué-Maritime, conformément au calendrier fixé par la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), ont eu lieu le samedi 20 octobre 2012. Actuellement, le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Dieudonné Meyo-Me-Nkoghé, seul en lice pour le scrutin législatif, est certain de remporter le scrutin.
Le ministre en charge de l’Éducation nationale, Séraphin Moundounga, a effectué le 18 octobre 2012, une tournée inter établissements. But de l’opération : s’enquérir du démarrage effectif des cours, qui piétinent encore dans certains établissements depuis la rentrée des classes, sonnée il y a deux semaines.
Alain Claude Billié Bi Nzé, le porte-parole de la présidence de la république, a fait avec la presse, ce vendredi 19 octobre 2012, le point de la semaine de travail du président Ali Bongo Ondimba. Résumant les sorties internationales du chef de l’État, il est revenu sur la question de l’insalubrité dans le pays.
Certes l’actuel gouvernement n’a été mis en place qu’en février dernier, mais à l’heure du bilan à mi-étape du président de la République, on ne devrait pas oublier ceux qui sont chargés de mettre en musique ou de traduire sur le terrain sa vision. Sur le plan de la communication, de nombreux ministres brillent par leur évanescence. Panorama furtif et sommaire.
La Fondation Mo Ibrahim a publié, le lundi 15 octobre, son fameux «Indice Ibrahim de la gouvernance africaine». Le palmarès classe le Gabon à la 22e place sur 52 pays africains, avec un score global de 53,6/100. L’indice Mo Ibrahim qui promeut la bonne gouvernance dans les pays d’Afrique, vient ainsi démontrer que le Gabon n’est pas toujours à plaindre, même si certains de ses scores laissent à désirer.
Le devoir de mémoire ne porte pas seulement sur les morts et les tragédies de l’histoire, il peut s’appliquer à une parole marquante. On l’adjoindra, pour les trois ans de pouvoir d’Ali Bongo, à un devoir d’inventaire, sommaire, fondé sur le discours prononcé par le président gabonais lors de sa prestation de serment, le 16 octobre 2009. Ali Bongo sur parole, 156 semaines après.
Les partis d’opposition de l’Union des forces du changement (UFC) se sont rendus, le lundi 15 octobre 2012, à la Cour constitutionnelle. Ils tenaient à prendre à témoin cette institution face au retard accumulé par le ministère de l’Intérieur dans l’exécution des décisions arrêtées pour la mise en place de la biométrie dans le processus électoral au Gabon.
Le Président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, prend part, du 16 au 17 octobre 2012, aux Journées Européennes du Développement (JED) qui se déroulent à Bruxelles (Belgique). La rencontre est axée sur le thème de la «croissance inclusive et durable».
Alors que la classe politique gabonaise s’était mobilisée pour donner de la voix lors du sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) qui s’est tenu du 13 au 14 octobre dernier à Kinshasa (RDC), la lettre adressée au président français, François Hollande n’a pas eu de réponse dédiée. Le chef de l’État français a préféré s’adresser à l’opposition «africaine».
L’histoire se souvient qu’il y a un an, Pierre Mamboundou, fondateur et président de l’Union du peuple Gabonais, UPG, principal parti d’opposition gabonaise créé le 14 juillet 1989 à Paris, a tiré sa révérence. De fort belle manière, ce natif de Ndendé, au sud du Gabon, aura, pendant de nombreuses années, donné du lustre à l’image de l’opposition politique de son pays.