Gangréné par la corruption, une entrave à l’avancée des dossiers importants dans tous les domaines de la vie d’un pays, le Gabon lance très prochainement une étude stratégique nationale de lutte contre l’enrichissement illicite.
Très attendu par les détracteurs de la rencontre qui n’ont eux-mêmes pas été suivis tel qu’annoncé, le communiqué final de l’audience élyséenne d’Ali Bongo, le 5 juillet, est aussi sobre que court. Ce qui ne permet pas de trancher sur le ton que François Hollande voudrait donner aux relations France-Gabon. Indiquant l’inexistence pour lui de la Françafrique, Ali Bongo a parlé d’une rencontre classique.
L’audience de travail qu’accorde cet après-midi François Hollande, nouveau président de la France, à Ali Bongo Ondimba, suscite un activisme politique inter gabonais à Paris, mais aussi une controverse dans la presse française autour de la Françafrique. Morceaux choisis.
Les chefs d’État des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), se réuniront à Brazzaville dans la première quinzaine du mois de juillet d’après le secrétaire général de l’institution sous-régionale, Antoine Ntsimi.
Des témoignages concordants soutiennent que Gérard Ella Nguéma, secrétaire exécutif de l’Union nationale, a été arrêté par la police judiciaire gabonaise. Pour l’instant, les raisons de cette interpellation sont inconnues de même que le concerné et trois autres personnes qui étaient avec lui restent injoignables.
Hormis Edmond Okemvélé au début des années 90, les autres nominations des présidents du Conseil économique et social s’effectuent au mépris de la Constitution du Gabon. Intervenue le 28 juin dernier, celle de Paul Biyoghé Mba n’échappe pas à cette infidélité envers la loi fondamentale.
Le vent de la discorde qui souffle actuellement sur l’Union du peuple gabonais, parti de l’opposition créé par feu Pierre Mamboundou, est loin de s’arrêter, au regard de la dernière actualité de cette formation politique membre de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR).
La rencontre, le 5 juillet à Paris, entre Ali Bongo et François Hollande continue de susciter l’enthousiasme des uns et la levée de boucliers des autres. N’étant pas en reste, la société civile gabonaise, regroupée au sein du mouvement Ça suffit comme ca et du Front des Indignés du Gabon, a publié, le 3 juillet à Libreville, une lettre ouverte à François Hollande, ci-après publiée in extenso, sans les annexes.
Comme annoncé, le président Ali Bongo se rend ce 3 juillet en France pour un séjour de 48 heures, les 4 et 5 juin, où il aura notamment une séance de travail avec son homologue français, François Hollande.
Ancien vice-président de l’Union nationale, ancien candidat à la présidentielle gabonaise et nouveau sociétaire de l’Union du peuple gabonais (UPG) après la mort du fondateur de ce parti, Pierre Mamboundou, l’opposant Bruno Ben Moubamba, aurait définitivement décidé de rentrer au Gabon en vue d’y participer directement à la vie politique.