Après deux mois d’intersession, les parlementaires gabonais, députés et les sénateurs, ont renoué le 3 septembre avec leurs hémicycles respectifs où ils s’attèleront principalement à l’examen de la loi des finances 2013.
Conférence, concertation, pourparlers, discussion, débat, médiation, tour de table… Les termes sont nombreux pour définir le dialogue en politique. Mais le sujet qui passionne le Gabon aujourd’hui est d’un autre ordre et s’appuie sur un seul mot : “Souveraine”. Car ce n’est pas un round de négociation que demande l’opposition avec insistance, mais bien une remise à zéro des compteurs politiques.
À la faveur d’une conférence de presse tenue le 31 août à la Chambre de commerce de Libreville, le président en charge de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR, opposition), Maître Louis Gaston Mayila et ses alliés se sont penchés sur la situation qui prévaut actuellement au Gabon, tout en soutenant l’idée de l’organisation d’une conférence nationale pour sortir le pays de son mal-être.
Rose Allogo-Mengara, maire de la 4e ville du Gabon, Oyem, a développé, le 31 août dernier, une argumentation historique et politique qui réfute la nécessité d’une deuxième conférence nationale au Gabon. Elle propose plutôt l’organisation d’un audit national pouvant déboucher sur une plateforme de réconciliation.
Selon l’hebdomadaire panafricain jeune Afrique, après près de dix ans de démarches de conciliation entre les deux États, la Guinée Équatoriale serait disposée à partager avec le Gabon les revenus tirés de l’exploitation du pétrole de l’île Mbanié.
Alors que l’origine même du fac-simile incriminé n’est toujours pas déterminée et que les affirmations les plus farfelues circulent à son sujet, le Parti socialiste français a confirmé n’avoir jamais officiellement invité une délégation du PDG à son Université d’été.
Se faisant avocat de la population Gabonaise dans l’affaire qui, selon eux, oppose les hommes et femmes de ce pays au directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba, Maixant Accrombessi, les membres du mouvement Ça suffit comme ça ont rédigé un courrier au président de la République du Bénin et président en exercice de l’Union africaine, Yayi Boni, pour solliciter son aide.
Gabon Télévision, qui fonctionne avec les ressources du contribuable, a décidé de se muer en média d’opinion, passant dans l’édition principale d’information de 20 heures des extraits d’archives des opposants politiques gabonais qui font l’actualité en ce moment.
La Coalition de la société civile Gabonaise (CSCG), a livré dans une déclaration tenue le 29 août dernier, son sentiment de la situation qui prévaut actuellement au Gabon depuis le retour au pays du secrétaire exécutif de l’Union nationale, parti de l’opposition dissout, André Mba Obame.
Conduite par le député Ernest Mpouho Epiga, une délégation du Parti démocratique gabonais (PDG) a récemment participé à l’Université d’été du Parti socialiste français (PS). L’invitation adressée par le PS au PDG à cet effet est l’objet d’une forte suspicion de faux et d’une vive controverse. Les contours.