La Journée du drapeau et l’imminente fête de l’indépendance, les données économiques partielles au 1er semestre 2012 et le séjour du président Ali Bongo Ondimba en Grande-Bretagne où il entreprend une activité diplomatique tout en soutenant les sportifs gabonais aux JO, ont constitué le menu de la conférence de presse donnée par le porte-parole de la Présidence de la République, Alain Claude Billié Bi Nzé, le 3 août.
La séance plénière ordinaire du Conseil national de la communication du 3 août, a débouché sur la suspension pour une demi-année des hebdomadaires Ezombolo et La Une. Des mesures pour le moins étonnant si l’on tient compte de ce que d’autres titres locaux commettent impunément les infractions sanctionnées.
Publiées par Échos du Nord, les écoutes téléphoniques du Silam se rapportant à la période de transition et à la présidentielle anticipée de 2009 au Gabon, apportent un nouvel éclairage sur le rôle de la France dans l’élection d’Ali Bongo à la présidence du Gabon.
La réalisation du projet Iboga (Identité biométrique officielle du Gabon) poursuit normalement sa série d’étapes, avant la disponibilité provisoire qui vient d’être annoncée pour décembre prochain par le ministre de l’Intérieur, Jean-François Ndongou, entouré du comité de pilotage dudit projet.
Après avoir «flingué», selon l’expression de La Lettre du continent, le diplomate français Christophe Billaudé, le quotidien L’Union vient de s’en prendre au ministre français chargé du Développement, Pascal Canfin. Les faits et les interrogations induites.
Alors que la crise semble s’aggraver entre les têtes d’affiche du pouvoir et celles de l’opposition déclarée, on commence à se demander si le jeu politique national n’est pas occulté par une simple montée en puissance de quelques égos. Car pour se déclarer représentatif de l’opinion d’une partie du peuple gabonais, il faut tout de même être capable d’apporter quelques éléments de preuve. Le simple verbiage ne suffit pas, sauf à choisir de se ranger dans le camp des populistes, ce que personne n’avoue, évidemment, ouvertement.
Le porte-parole de la présidence de la République a conclu à la non-tenue de la conférence nationale annoncée par l’opposition et a réfuté l’idée d’une crise dans le pays. Toutes choses sur lesquelles campe l’opposition. Survol rapide de la situation.
Y ayant souscrit en février 1986, le Gabon n’a pas encore ratifié la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP). Une session de restitution et de validation du rapport national concernant cette charte s’est ouverte le 25 juillet dernier. Elle pourrait déboucher sur la ratification de la dite charte.
Le Gabon assurera la présidence tournante de la Commission économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) par le biais de son chef d’État, Ali Bongo Ondimba, qui a été porté à la tête de cette institution sous régionale par ses pairs à l’issue de la rencontre de Brazzaville.
Lors d’une rencontre le 25 juillet dernier avec le ministre gabonais de la Défense nationale, Pacôme Ruffin Ondzounga, le Secrétaire général de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, le Tchadien Nassour Guelengdouksia Ouaidou, a confirmé le retrait des militaires Gabonais en poste à Bangui depuis plus de dix ans dans le cadre d’une mission de paix et de sécurité.