Des témoignages concordants soutiennent que Gérard Ella Nguéma, secrétaire exécutif de l’Union nationale, a été arrêté par la police judiciaire gabonaise. Pour l’instant, les raisons de cette interpellation sont inconnues de même que le concerné et trois autres personnes qui étaient avec lui restent injoignables.
Hormis Edmond Okemvélé au début des années 90, les autres nominations des présidents du Conseil économique et social s’effectuent au mépris de la Constitution du Gabon. Intervenue le 28 juin dernier, celle de Paul Biyoghé Mba n’échappe pas à cette infidélité envers la loi fondamentale.
Le vent de la discorde qui souffle actuellement sur l’Union du peuple gabonais, parti de l’opposition créé par feu Pierre Mamboundou, est loin de s’arrêter, au regard de la dernière actualité de cette formation politique membre de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR).
La rencontre, le 5 juillet à Paris, entre Ali Bongo et François Hollande continue de susciter l’enthousiasme des uns et la levée de boucliers des autres. N’étant pas en reste, la société civile gabonaise, regroupée au sein du mouvement Ça suffit comme ca et du Front des Indignés du Gabon, a publié, le 3 juillet à Libreville, une lettre ouverte à François Hollande, ci-après publiée in extenso, sans les annexes.
Comme annoncé, le président Ali Bongo se rend ce 3 juillet en France pour un séjour de 48 heures, les 4 et 5 juin, où il aura notamment une séance de travail avec son homologue français, François Hollande.
Ancien vice-président de l’Union nationale, ancien candidat à la présidentielle gabonaise et nouveau sociétaire de l’Union du peuple gabonais (UPG) après la mort du fondateur de ce parti, Pierre Mamboundou, l’opposant Bruno Ben Moubamba, aurait définitivement décidé de rentrer au Gabon en vue d’y participer directement à la vie politique.
La date de la très contestée rencontre entre le président gabonais, Ali Bongo Ondimba et son homologue français, François Hollande à Paris vient d’être annoncé par le porte-parole du palais du Bord de mer, Alain Claude Bilie Bi Nzé, lors de son désormais point hebdomadaire de la vie politique, économique et sociale du pays.
Dans sa lettre de protestation pour non-respect des normes démocratiques dans la mise en place de biométrie à des fins électorales, en sa deuxième partie du 29 juin, adressée au ministre de l’Intérieur gabonais, Jean François Ndongou, Maître Paulette Oyane-Ondo, relève le cynisme avec lequel, ce dernier traite la question liée à l’application de la biométrie de même qu’elle « s’interroge pour le moins sur le sens à donner à cette attitude troublante, d’autant qu’elle est itérative et confine par conséquent à du mépris ».
C’est à la Résidence de France, domicile officiel de l’Ambassadeur de France au Gabon, que le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima, a été reçu par Jean-François Desmazières, en compagnie d’une bonne brochette d’opérateurs économiques français. Il a notamment été question des relations et du partenariat économique entre le Gabon et la France.
Après des “vacances” de quatre mois, à l’issue de son remplacement à la tête du gouvernement gabonais le 27 février 2012, l’ancien Premier ministre gabonais, Paul Biyoghé Mba, renoue avec la gestion des affaires économiques et sociales du pays.