Alors que la nouvelle année scolaire se profile à l’horizon, le temps est aux deuxièmes sessions des cours de vacances organisés dans divers établissements du pays, particulièrement à Libreville où se concentre la population. De quoi retourne-t-il exactement ?
Le Gabon, à l’instar des autres pays du monde, célèbre la journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition, en mémoire de l’insurrection de la nuit du 22 au 23 août 1791 débuté à Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti et République dominicaine), qui a joué un rôle déterminant dans l’abolition de la traite négrière transatlantique.
Interdits de parution pour six mois, les journaux La Une et Ezombolo ont décidé de ne pas se soumettre à la sanction du Conseil national de la communication (CNC). Ils ont commencé à paraître clandestinement, créant ainsi une zone autonome temporaire, selon la définition d’Hakim Bey, philosophe et père idéologique des hackers.
Intitulée «Nous pouvons éviter le handicap à nos enfants par la vaccination», la vaste campagne de sensibilisation lancée, le 20 août au quartier Lalala de Libreville, par l’Organisation des personnes handicapées (OPH) a pour ambition de barrer la route à l’avancée à la poliomyélite qui continue sa progression sur le territoire national.
Lancée dans le combat de titan contre la corruption et le blanchiment des capitaux, la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI), bras séculier de l’État dans ce domaine, organise les 23 et 24 aout 2012, à Libreville, le deuxième atelier concernant l’élaboration de la stratégie nationale de lutte contre ces maux.
A l’heure où les Technologies de l’information de la communication sont devenues incontournables, la coopération sud-sud entre le Gabon et le Bénin pourrait s’enrichir dans ce domaine avec une convention entre l’Institut supérieur des métiers de l’audiovisuel (Isma) et l’Institut National de la Poste, des Technologies de l’Information et de la Communication (INPTIC).
Pour clôturer le mois de jeûne, une grande prière a été dite à la grande mosquée Hassan II de Libreville où le président de la République, Ali Bongo Ondimba, Raïs de la communauté musulmane du Gabon, s’est rendu parmi des centaines de fidèles.
De par son caractère laïc, l’État gabonais permet aux différents adeptes des grandes religions, notamment le christianisme et l’islam, de célébrer les fêtes prévues par ces différents rites. C’est l’une des raisons pour laquelle, les musulmans du Gabon célèbrent ce 19 août l’Aïd El Fitr, après 29 ou 30 jours de jeûne.
La chaîne de télévision privée TV+ a cessé d’émettre dans la soirée du 15 août après avoir diffusé en boucle les heurts entre les partisans de l’Union nationale, formation politique de l’opposition dissoute, et la police anti-émeute dans la même journée au quartier Cocotiers de Libreville.
Le 17 août célèbre au Gabon l’anniversaire de l’accession à la souveraineté internationale. Petit rappel pour expliquer l’importance historique de cette journée.