Lancée en grande pompe en 2010 par l’ex-Premier ministre Paul Biyoghé Mba, la Journée citoyenne avait pour but de permettre aux Gabonais, dans leur ensemble, de contribuer à la lutte contre l’insalubrité dans le pays. Aucun mouvement dans ce sens n’a été observé le mercredi 5 septembre.
Ça sent les élections à Libreville. Dans le cadre de l’embellissement de la capitale gabonaise, l’Hôtel de ville de Libreville a lancé le 1er septembre l’opération «chasse aux carcasses et aux voitures en infraction». Le premier bilan de cette initiative salutaire fait état de 30 carcasses et 10 voitures abandonnées retirées des artères de Libreville.
Prévue pour le 18 septembre prochain, les préparatifs autour de la 1ère édition de la journée internationale des jeunes de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale vont bon train.
Le tribunal de Libreville a condamné, ce jeudi 30 août, à un an de prison dont six mois fermes, sept des manifestants qui ont été interpellés lors de la manifestation qui a dégénéré le 15 août dernier.
C’est en rappelant le rôle fondamental de la justice dans un État de droit que Ali Bongo Ondimba a présidé, le 29 août à Libreville, la session ordinaire du Conseil supérieur de la Magistrature. Une séance de travail que le chef de l’État a placé sous le signe de la chasse aux délinquants.
Face à la destruction du patrimoine routier national par des tiers et autres opérateurs économiques, le ministère de la Promotion des investissements, des Travaux publics, des Transports, de l’Habitat et du Tourisme est monté au créneau pour mettre fin à ces agissements.
Ayant pignon sur rue dans plus d’une quinzaine de pays africain, l’opérateur téléphonique Bharti Airtel s’est associé avec le nigérian Sproxil, en vue de permettre à ses clients africains de vérifier l’authenticité des produits en quelques secondes grâce à un message texte.
Il n’aura échappé à personne que la capitale gabonaise accuse, depuis le 27 août, un déficit de taxis bus en circulation. Une situation pénalisante pour les populations qui se ruent vers les «petits taxis», non sans subir les caprices de ceux-ci, caractérisés notamment par la surenchère sur les coûts des trajets.
Des experts de la Banque Africaine de développement (BAD), notamment du consortium Str@tec-arc, commis sur appel d’offre, sont depuis une dizaine de jours dans les locaux de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), à Libreville, où ils procèdent à une évaluation des infrastructures, du personnel, ainsi que de tout élément qui concourt à la réalisation de la protection sociale.
En 2011, notamment le 16 août à la veille de la Célébration de la fête de l’indépendance du Gabon, le président Ali Bongo Ondimba avait instruit la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) et le gouvernement d’«imaginer les voies et moyens d’instauration d’un système plus humanisé et solidaire pour ces cas de force majeure qui ne laissent personne à l’abri». Un an après, qu’en est-il ?