Nouveaux visages, nouvelles responsabilités : le CESE a réuni ses promus pour un séminaire d’imprégnation. Une étape importante pour armer l’institution avant sa session de septembre, la dernière d’une transition marquée par des réformes profondes.

Richelieu Zue Obame lors de la présentation du CESE, le 22 août 2025. © GabonReview

 

À quelques jours de l’ouverture de sa deuxième session annuelle prévue le 2 septembre prochain, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a organisé, ce vendredi 22 août à Libreville, un séminaire d’imprégnation destiné à ses nouveaux promus. Objectif : harmoniser les connaissances sur l’histoire, le rôle et le fonctionnement de cette institution constitutionnelle, appelée à jouer un rôle décisif dans la définition des politiques publiques.

La secrétaire générale du CESE, Aimée Bertille Itsiembou ouvrant les travaux et une vue des participants. © GabonReview

Le séminaire, animé par Richelieu Zue Obame, directeur général des Affaires administratives, financières et des ressources humaines, a permis aux conseillers, directeurs généraux, secrétaires généraux et autres responsables fraîchement nommés de mieux cerner leurs missions et les attentes de l’institution. «Il nous a semblé nécessaire de ramener chacun à ses responsabilités respectives, à la fois dans la compréhension du fonctionnement du CESE et dans la réalisation de leurs propres missions», a expliqué le formateur.

Cette session d’imprégnation a essentiellement tourné autour de la présentation de l’histoire du CESE, de ses missions aux côtés de l’Assemblée nationale et du Sénat, ainsi que de ses méthodes de travail. Une mise à niveau jugée indispensable par la direction afin que les nouveaux membres puissent contribuer efficacement à la production d’avis et de recommandations.

Plusieurs réformes enregistrées

La session de septembre aura une portée particulière : elle sera la dernière de la transition. Dissous le 30 août 2023 puis réhabilité par la charte du 6 octobre de la même année, le CESE a connu d’importants changements dans sa composition, comme l’a rappelé la secrétaire générale Aimée Bertille Itsiembou. L’institution est passée de 99 à 60 membres, intégrant désormais, aux côtés de l’État, des syndicats, du patronat et des confessions religieuses, les organisations traditionnelles, une innovation notable.

Depuis sa réhabilitation, l’organe consultatif a pleinement joué son rôle d’appui au gouvernement dans l’élaboration des politiques publiques. «Les avis formulés, portés par la diversité des profils représentés, sont devenus de véritables outils d’aide à la décision, au bénéfice du bien-être des populations et du développement du pays», a souligné Mme Itsiembou.

 
GR
 

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