Du 19 au 21 juin, la capitale italienne a accueilli la deuxième Conférence parlementaire internationale sur le dialogue interreligieux à laquelle le Gabon, représenté par la présidente du Sénat de la Transition, a été convié. Invitée à intervenir lors des débats, Paulette Missambo a délivré un discours plutôt apprécié, empreint de lucidité et d’engagement en faveur du dialogue, de la paix et de la cohésion sociale.

Paulette Missambo, lors de son allocution. © Presse Sénat

 

Sous le thème «Renforcer la confiance et embrasser l’espoir pour un avenir meilleur», du 19 au 21 juin s’est tenue à Rome la deuxième édition de la Conférence parlementaire sur le dialogue interreligieux organisée par l’Union interparlementaire (UIP) et le Parlement italien, en collaboration avec Religions for Peace. Cette rencontre a réuni dans la capitale italienne des présidents de Parlement, des parlementaires, des chefs religieux, des experts et des représentants de la société civile. Parmi eux, Paulette Missambo, présidente du Sénat de la Transition du Gabon, qui s’est distinguée par une intervention empreinte de lucidité et d’engagement en faveur du dialogue interreligieux, de la paix et de la cohésion sociale.

Le Gabon, acteur engagé pour la paix et la tolérance

Dans son allocution au cours du débat général, Mme Missambo  a salué la pertinence et l’originalité de cette conférence «unique en son genre», qui s’attache à promouvoir la tolérance, l’inclusion et la coexistence pacifique dans un monde marqué par la montée des extrémismes et des replis identitaires. Elle a souligné que «le dialogue interreligieux se déploie dans tous les domaines de la vie de l’homme» et qu’il répond à un «besoin réel d’harmonisation culturelle», appelant à une appropriation sincère des valeurs humaines universelles.

Dans un contexte mondial de crises multiples, sécuritaires, économiques, sanitaires ou encore climatiques, la présidente du Sénat gabonais a plaidé pour un dialogue sincère, constructif et responsable, susceptible d’ouvrir des voies nouvelles vers un avenir commun empreint de paix et d’espérance.

Une vision inclusive portée par la Transition gabonaise

Paulette Missambo, présidente du Sénat de la transition, à Rome. © Presse Sénat

Paulette Missambo, présidente du Sénat de la Transition, a par ailleurs mis en lumière l’approche inclusive adoptée par les autorités gabonaises, sous l’impulsion du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Dès les premiers jours de son mandat, ce dernier a en effet voulu faire du Parlement un reflet fidèle de la diversité gabonaise, en y intégrant responsables politiques, membres de la société civile, leaders religieux, militaires, personnes vivant avec un handicap, entrepreneurs ou encore commerçants.

Cette vision d’ouverture, a-t-elle rappelé, favorise une culture de l’entente interconfessionnelle et du vivre-ensemble, qui fait du Gabon un exemple de paix sociale dans la sous-région. Elle s’appuie aussi sur des garanties constitutionnelles solides : liberté de religion, liberté de conviction et protection des minorités.

Pour une feuille de route mondiale du dialogue interconfessionnel

Les travaux de la conférence de Rome devraient aboutir à l’élaboration d’une feuille de route parlementaire et institutionnelle, appelant à des actions concertées à travers le monde. Dans cette perspective, Paulette Missambo a exhorté ses pairs à initier, dans leurs pays respectifs, des dynamiques de coopération entre parlementaires, chefs religieux, universitaires, gouvernements, société civile et médias. Objectif : faire du dialogue interreligieux un véritable levier de paix durable.

En prêtant sa voix aux valeurs de tolérance et d’humanisme, la cheffe de la délégation gabonaise a contribué à inscrire le Gabon dans le cercle des nations actives pour la promotion du pluralisme culturel et spirituel, dans un monde qui cherche de nouveaux repères.

Gervais Fabrice Odjouga, journaliste, Sénat.

 

 
GR
 

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