Le nouvel inspecteur général technique adjoint du Contrôle général d’État, Éric Mundumilli, a prêté serment le 4 juillet 2025 au Tribunal de première instance de Libreville. Une cérémonie marquée par un engagement fort à défendre l’éthique, la rigueur et l’intérêt général dans l’exercice de ses hautes fonctions au sein d’une institution importante du dispositif de gouvernance publique.

Éric Mundumilli lisant son serment, le 4 juillet 2025. © GabonReview

 

À Libreville, Éric Mundumilli, récemment nommé inspecteur général technique adjoint du Contrôle général d’État, a prêté serment ce 4 juillet 2025 au Tribunal de première instance. Cette cérémonie solennelle marque officiellement son entrée dans les fonctions de haut cadre d’une institution créée lors du Conseil des ministres du 28 septembre 2023.

«C’est un sentiment de fierté et d’honneur. D’abord parce que les plus hautes autorités de ce pays m’ont choisi parmi les hauts cadres de cette institution. Nous sommes bien conscients que la tâche est importante. C’est un véritable honneur et aussi un plaisir de s’atteler à la réussir, à tout mettre en œuvre du moins pour que nous puissions, sur les instructions de nos hautes autorités, faire en sorte que tout se passe pour le mieux», a déclaré le nouveau responsable à l’issue de sa prestation de serment.

La photo de famille. © GabonReview

Le Contrôle général d’État a pour mission d’assurer la régularité des actes administratifs, financiers et techniques mis en œuvre par l’administration gabonaise. Un engagement qui impose à ses agents d’être assermentés. «Dans le cadre de cette structure, il est impératif que les hauts cadres qui la constituent et qui font officier de police et judiciaire puissent prêter serment. C’est donc ce qui a été l’objet de cette cérémonie de ce jour, pour laquelle, en tant que haut cadre de cette institution, je me suis prêté avec honneur et plaisir à cette prestation de serment», a-t-il expliqué.

Le greffier en chef adjoint du tribunal lui a ensuite rappelé la portée de cet engagement : «Par votre serment, qui est une étape importante et une symbolique importante, nous engageons ses auteurs à faire passer l’intérêt général de la qualité du service dans lequel vous serez désormais avant l’intérêt personnel dans le respect de l’éthique et de la déontologie». Et de conclure : «aussi, vous devez faire preuve de probité. Cette probité qui vous oblige à remplir votre fonction avec une certaine droiture. Cette droiture qui vous invite à respecter le bien d’autrui et à observer les droits et devoirs de la discipline. La justice devant laquelle vous avez prêté serment est cette même justice qui vous jugera lorsque vous violerez ce serment».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    Toujours le Haut-Ogooue. La ruse d’Oligui n’est pas éclairée et intelligente comme celle de Machiavel. Le manque d’équité et de justice, le même que sous les Bongo ressort. Il nous a bien eu avec ses beaux discours auxquels il ne croyait.

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