Coopération Gabon-OIT : À Genève, le gouvernement veut renforcer sa politique nationale de l’emploi

La 113e session de la Conférence internationale du travail se tient du 2 au 13 juin à Genève, en Suisse. Pour cette session, le Gabon est représenté par son ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social, Patrick Barbera Isaac. Avec les départements spécialisés de l’OIT, il a eu plusieurs échanges visant à renforcer les fondations techniques et institutionnelles du marché du travail au Gabon.

La délégation gabonaise et de l’OIT devisant en marge des travaux de la 113e session de la Conférence internationale du travail. © D.R.
Les délégués des gouvernements, des employeurs et des travailleurs des 187 États membres de l’Organisation internationale du travail (OIT) se penchent, depuis le 2 juin à Genève, en Suisse, sur d’importantes questions du monde du travail à l’exemple des nouvelles normes internationales sur la protection des travailleurs contre les dangers biologiques dans le milieu de travail. Ce rendez-vous de la capitale helvétique s’inscrit dans le cadre de la 113e session de la Conférence internationale du travail à laquelle le Gabon prend part à travers son ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social.
En marge de ces travaux, le chef de la délégation gabonaise, Patrick Barbera Isaac, a devisé avec les représentants de deux des départements spécialisés de l’OIT. Il s’agit du département statistique et du département emploi.
Avec le département statistique de l’OIT, le ministre a sollicité un appui technique et financier pour la mise en place d’un système structuré, permanent et fiable, de collecte et d’analyse des données sur l’emploi. «Cette démarche vise à doter le pays d’outils statistiques modernes pour orienter efficacement les politiques publiques de l’emploi, en cohérence avec les priorités de transparence, d’efficacité et d’inclusion», précisent des sources de ce département ministériel.
Accompagner le Gabon dans la modernisation de son marché du travail
L’audience avec le département emploi de l’OIT a porté quant à elle sur le diagnostic global de l’administration du Travail au Gabon. Trois axes majeurs ont été abordés. On parle de l’évaluation des structures existantes et de leur fonctionnement, de l’accompagnement dans les réformes institutionnelles à mener et de l’alignement avec les normes internationales de l’OIT en matière de gouvernance du travail.
Au ministère du Travail, on fait savoir que «ces échanges s’inscrivent dans le cadre de l’élaboration de la politique nationale de l’emploi pour les trois prochaines années, qui sera une synergie entre les axes prioritaires du Plan de développement national – élaboré par la présidence de la République – et le plan technique présenté par le ministère du Travail en avril 2025».
Dans cette dynamique, indiquent nos sources, le ministre a jugé nécessaire de réactualiser les requêtes soumises à l’OIT, afin de les adapter aux nouvelles priorités nationales et accélérer l’obtention de résultats concrets et mesurables. Pour sa part, le directeur général de l’OIT a formulé des conseils stratégiques pour le très court terme comme pour le moyen terme, témoignant de l’engagement fort de l’organisation à accompagner le Gabon dans la modernisation de son marché du travail.

3 Commentaires
Arrêtez de trop mentir ,vous avez quelle politique de l’emploi au Gabon, quelqu’un qui a son master,doctorat devenir taximans, vendeurs des bonbons?Où est passé vos fameux recrutements à la fonction publique?les concours dans les vraies républiques, même à 48ans peut passer son concours et être admis, au Gabon vous avez décidé que 40 ans la personne ne peut plus passer un concours, les critères tout simplement pour un seul objectif BLOQUER LES ENFANTS DES PAUVRES,même les quelques concours organisés lnil ya encore la fraude, les enfants des pauvres qui devraient être déclarés admis, malgré les bonnes notes,ses derniers sont RECALÉS. Même vos fameux taxis,il ya encore la MAFIA.
Le Chômage ne fait que AUGMENTER.
Les filles sont obligé de ABONDANNE LES BÉBÉS, POUR MANQUE D’EMPLOI.
Lisez vous même, un exemple dans une vraie vie.
Au Canada, l’âge minimum pour entrer dans la fonction publique est de 18 ans. Il n’y a pas d’âge maximum pour postuler, mais certains emplois peuvent avoir des exigences spécifiques liées à l’âge.
Voici quelques précisions :
L’âge minimum:
Pour être recruté en qualité de fonctionnaire, il faut avoir au moins 18 ans.
Pas d’âge maximum:
Il n’y a généralement pas d’âge maximum pour postuler à la fonction publique fédérale ou provinciale.
Exigences spécifiques:
Certains emplois peuvent avoir des exigences spécifiques en matière d’âge, par exemple pour des postes nécessitant une certaine expérience ou pour des rôles spécifiques.
Programmes de recrutement:
Les programmes de recrutement peuvent avoir des critères d’admissibilité, y compris des limites d’âge, notamment pour les jeunes professionnels.
Encore une fois un exemple dans une vraie république, pas dans les Républiques de des tarots, où es criminels, cyniques ont mis les critères d’âge c’est tout simplement pour bonloquer les enfants des pauvres.
En Suisse, il n’y a pas d’âge minimum pour entrer à la fonction publique, sauf dans certains cas spécifiques, principalement pour les emplois de « service actif » (policier, pompier, etc.). L’accès à la fonction publique est généralement ouvert à toute personne en âge de travailler, c’est-à-dire en principe à partir de 16 ans.
En détail:
Pas de limite d’âge générale:
L’accès à la fonction publique est ouvert à toute personne en âge de travailler, sans limite d’âge spécifique.
Exceptions pour les emplois de « service actif »:
Pour certains postes qui nécessitent une condition physique particulière (policier, pompier, etc.), il peut y avoir une limite d’âge, mais cela dépend de la fonction et des exigences du poste.
Reconnaissance des compétences:
Les candidats peuvent être recrutés même si leurs qualifications ne correspondent pas exactement à celles demandées, à condition que leur expérience et leurs compétences soient reconnues comme adaptées au poste.
Concours et sélections:
L’accès à la fonction publique se fait généralement par des concours ou des sélections sur dossier, où les candidats sont évalués sur leurs qualifications et compétences.
Possibilité de reconversion:
Il est possible de se présenter à des concours de la fonction publique, même si l’on a déjà travaillé dans un autre secteur, en présentant ses compétences et son expérience.
Aucun âge limite pour les concours:
Il n’y a plus de limite d’âge pour participer aux concours de la fonction publique en Suisse, sauf exception.