Demande de visa pour les USA : la police gabonaise mise à contribution pour des vérifications approfondies

Alors que plusieurs passeports africains, dont celui du Gabon, figurent sur la liste des documents les moins fiables, les autorités américaines préviennent les voyageurs : toute demande de visa est désormais soumise à un contrôle de sécurité approfondi comprenant des vérifications dans les bases de données des forces de l’ordre du pays d’où est originaire le demandeur.

Pour toute demande de visa, les Etats-Unis procèdent désormais à un contrôle de sécurité approfondi comprenant des vérifications dans les bases de données des forces de l’ordre du pays d’origine du demandeur. © GabonReview
Pour aller aux États-Unis, il faudra plus que jamais montrer patte blanche. Toute trace sur le fichier de la police pourrait constituer un motif de refus d’entrée dans le pays de Donald Trump qui, en juin dernier, avait déjà fixé un délai de 60 au Gabon et à une vingtaine d’autres pays africains pour le rassurer sur la fiabilité de leurs passeports. Washington, qui pointe notamment la corruption et les fraudes dans l’administration des pays visés qu’il juge «préoccupants», annonce un durcissement des vérifications pour les demandes de visa américain.
«Tout voyageur fait l’objet d’un contrôle de sécurité approfondi comprenant des vérifications dans les bases de données des forces de l’ordre et de la lutte contre le terrorisme. Votre visa ne vous sera pas délivré tant que toutes les questions de sécurité n’auront pas été résolues», prévient le département d’État dans un post sur X, dimanche 27 juillet.
Pour se justifier, l’administration dirigée par Marco Rubio soutient que «la sécurité nationale des États-Unis est [sa] priorité absolue». Aussi, indique-t-elle qu’«interdire l’entrée de personnes susceptibles de constituer une menace est une mesure essentielle pour protéger les citoyens américains dans leur pays».
«Nous ne voulons pas de gens, dans notre pays, qui commettront des crimes et nuiront à notre sécurité nationale ou à la sécurité publique», lit-on sous la photo du Secrétaire d’État qui accompagne le post. Au Gabon, la police, par le biais du ministère de l’Intérieur, devrait donc être mise à contribution pour permettre à l’ambassade des États-Unis à Libreville d’effectuer ses vérifications en profondeur.

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