Le ministère gabonais de l’Agriculture et la FAO ont signé, mardi 27 mai à Libreville, un accord de 60 000 USD pour lancer une étude de marché sur la digitalisation des chaînes de valeur agricoles. Ce projet s’inscrit dans une stratégie globale de transformation du secteur agricole national, fondée sur la performance, l’innovation technologique et l’évaluation rigoureuse des politiques publiques.

Le ministère gabonais de l’Agriculture et la FAO ont signé un accord de 60 000 USD pour lancer une étude de marché sur la digitalisation des chaînes de valeur agricoles. © Freepik

Le secteur agricole gabonais entre dans une nouvelle ère. À travers la signature du projet de coopération technique TCP/GAB/4001, d’un montant de 60 000 USD (près de 38 millions FCFA), le Gabon et la FAO lancent une étude de marché sur la digitalisation des chaînes de valeur agricoles. Objectif : identifier les leviers technologiques les plus efficaces pour renforcer la performance, la traçabilité et la compétitivité des productions agricoles nationales.

Ce projet, complémentaire au Cadre de Programmation Pays (CPP) 2023-2027, vise à mettre en place une agriculture scientifiquement fondée, technologiquement avancée, économiquement performante et socialement inclusive, selon les mots d’Odette Polo épouse Pandzou, ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et du Développement rural.

La ministre a souligné que cette démarche stratégique, portée par la volonté politique du président Brice Clotaire Oligui Nguema, s’inscrit dans « un exercice rigoureux de planification » et vise « la structuration efficace et efficiente des investissements publics ». Elle a insisté sur la nécessité d’indicateurs de performance tangibles et de résultats mesurables pour garantir l’efficacité des politiques agricoles. « La transformation structurelle du secteur agricole doit se traduire par des indicateurs de performance tangibles et des résultats mesurables qui témoignent de l’efficacité de nos politiques publiques », a-t-elle déclaré.

Pour elle, la digitalisation et les statistiques agricoles sont des leviers stratégiques essentiels à l’évaluation rigoureuse des actions publiques : « Ces outils nous permettront d’assurer un suivi en temps réel de nos programmes, une évaluation rigoureuse de leur impact et une optimisation continue de nos interventions publiques ».

Vers une gouvernance sectorielle fondée sur la data et la redevabilité

Ce virage numérique s’accompagne d’une volonté d’institutionnaliser la concertation, avec la mise en place de cadres permanents de dialogue technique et décisionnel entre l’État et ses partenaires. Cette gouvernance partagée doit permettre une mobilisation coordonnée des ressources nationales et internationales autour des ambitions agricoles du Gabon. « Cette signature marque l’entrée en vigueur d’un nouveau paradigme de gouvernance sectorielle, fondé sur la performance, la redevabilité et l’innovation au service de l’intérêt général », a conclu Odette Polo épouse Pandzou.

 
GR
 

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