Le porte-parole du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus au Gabon (Copil Coronavirus) regrette la stigmatisation dont font l’objet plusieurs malades du Covid-19 dans le pays. Dr Guy Patrick Obiang assure que cette maladie n’est ni un coup du sort, ni une punition et encore moins une affection dont les porteurs devraient avoir honte.

Pour le Dr Guy Patrick Obiang Ndong la Covid-19 n’est ni un coup du sort, ni une punition et encore moins une affection dont les porteurs devraient avoir honte. © Copil Coronavirus

 

Au Gabon où l’on compte à ce jour 1 934 cas positifs, dont 459 guéris et 12 décès, les autorités sanitaires craignent que les initiatives entreprises jusque-là pour contrer le Covid-19 soient compromises, en raison de l’incrédulité et des croyances de certains. La perception de cette maladie relève encore en effet de l’irrationalité, au point que plusieurs malades font l’objet de stigmatisation, y compris au sein de leurs familles. Pourtant, au Copil, on assure que «le Coronavirus n’est pas une maladie de la honte, ni une malédiction, ni une punition divine, ni un mauvais sort jeté, ni un fusil nocturne».

Au cours de sa 56e conférence de presse, samedi 23 mai, le porte-parole du Copil a tenu à rappeler que «le Covid-19 est une maladie respiratoire due à un virus appelé Sars-cov 2, [qui] se transmet par des gouttelettes respiratoires et salivaires émises par une personne contaminée». Le Dr Guy Patrick Obiang indique donc qu’«il s’agit d’un mode de transmission du virus bien connu avec des moyens de prévention simple tels que le port du masque obligatoire, la distanciation physique et le lavage régulier des mains avec du savon ou du gel hydroalcoolique».

«Un grand nombre de nos compatriotes se cachent dans leurs maisons à cause de la peur, voire la honte de faire le test du Covid-19. Ce phénomène est lié à la stigmatisation des personnes contaminées d’une part et au déni de la maladie d’autre part, faisant recourir aux traitements traditionnel et spirituel. Cela entraine une prise en charge tardive dans les structures sanitaires et une aggravation de la maladie» regrette-t-il, appelant à une plus grande prise de conscience face au risque.

Alors que s’ouvre officiellement lundi à Libreville le nouveau laboratoire d’analyse Pr Daniel Gahouma, qui permettra de réaliser 10 000 tests par jour, le porte-parole du Copil exhorte la population à se rendre dans les centres de dépistage de la capitale et ceux de l’intérieur du pays pour connaître leur statut, et permettre aux porteurs du virus d’être plus rapidement pris en charge.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Eternité dit :

    Bon maintenant tu fais de la sociologie et de la psychologie POUR AFFINER tes compétences de porte parole… de mieux en mieux… je passe ma route tellement je suis désabusé

  2. diogene dit :

    covid 21 est une malédiction humaine , les systèmes économiques basés sur l’exploitation déraisonnable des hommes et des ressources planétaires en sont la cause.

    Mais que font nos usurpateurs de dirigeants ? Ils reproduisent ses systèmes en les parodiant à la sauce corruption généralisée.

    dans le meilleur des cas , les pays africains se dotent de président qui sont des hommes d’affaire et à l’image déformée bien sur d’un Macron ou d’un Trump , pour ne citer que ceux là, ils gèrent des épiceries appelées états.
    Vous pouvez leur parler de réserves, de bilan, de bénéfices, de vente et d’achat mais c’est tout ! Leur maigre compétence ne va pas au delà…

  3. Manono dit :

    Qu’est-ceque vous cachez derrière cette maladie ? Les tests contaminés ou le vaccin en sous-marin. Vous attirez l’attention de la population sur les faux cas de contamination et les gens n’ont plus confiance en vous.

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