La ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, et l’ambassadeur du Japon, Shuji Nogushi, ont procédé, le 19 mai 2025, à la remise officielle des infrastructures scolaires réhabilitées à Kango 2 et étendues à Ntoum 1. Un appui essentiel rendu possible par une convention de microfinancement, destiné à améliorer les conditions d’apprentissage dans ces établissements en proie à la vétusté et à la surpopulation.

Camélia Ntoutoume Leclercq et Shuji Nogushi procédant à la coupure symbolique du ruban, le 19 mai 2025 à Ntoum. © D.R.

 

Le 19 mai 2025, la ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, a pris part, à la cérémonie solennelle de remise officielle de don pour le projet d’extension de l’École publique de Ntoum 1 et la réhabilitation de l’École publique de Kango 2, don effectué par Shuji Nogushi, ambassadeur du Japon au Gabon. Ce projet, rendu possible grâce à une convention de microfinancement, comprend un bâtiment flambant neuf de quatre salles de classe destiné à désengorger l’école publique de Ntoum 1, souvent confrontée à la problématique des effectifs pléthoriques. Quant à l’école de Kango 2, elle a bénéficié d’une réhabilitation complète, la structure étant devenue vétuste avec le temps.

Quelques temps forts de la cérémonie. © D.R.

«Notre école a bénéficié de la réhabilitation de trois bâtiments scolaires comprenant dix salles de classe, le bureau du directeur, sa maison d’astreinte, ainsi que la construction de latrines modernes composées de sept toilettes», a déclaré Serge Alain Dissouva, directeur de l’école publique de Kango 2, sur Gabon Télévision. «Nous souhaitons que ce legs soit sécurisé par une barrière afin que son utilisation soit optimale», a fait savoir Bernard Aimé Bibang Bibang, directeur de l’école publique de Ntoum 1.

Cet appui de l’ambassade du Japon vient ainsi renforcer la coopération bilatérale entre le Gabon et le Japon. «Le don que nous célébrons ce matin ne se résume pas seulement à des briques et du ciment, mais incarne une vision bien plus vaste : celle d’un avenir où chaque enfant pourra, grâce à une éducation de qualité, développer son plein potentiel», a indiqué Shuji Nogushi.

Les défis du système éducatif gabonais demeurent vastes, et l’accompagnement des partenaires internationaux apparaît comme une véritable bouffée d’oxygène. «Nous vous demandons de continuer à nous accompagner dans le cadre de notre plan d’urgence, car nous avons encore des établissements en souffrance, notamment dans les zones rurales, qui nécessitent des réhabilitations ou des extensions. Notre ambition pour l’école primaire porte aussi sur le développement du pré-primaire, c’est-à-dire l’éducation de la petite enfance», a souligné Camélia Ntoutoume Leclercq. Le diplomate japonais et la ministre de l’Éducation nationale ont réaffirmé leur volonté de renforcer davantage cette coopération éducative, qualifiée de très fructueuse.

 
GR
 

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