Candidat à la vice-présidence de l’Union des jeunes avocats du Gabon (UJAG), structure restée peu visible jusque-là en dépit de son importance dans la défense des intérêts des acteurs de cette corporation, Me Claude-Henri Gey exhorte les électeurs à faire le choix d’une équipe composée de personnes qui ne craignent plus les nombreux coups bas auxquels elles continuent de faire face au sein du Barreau gabonais.

Me Claude-Henri Gey, candidat à la vice-présidence de l’Union des jeunes avocats du Gabon (UJAG). © Gabonreview

 

Au Barreau du Gabon, les combats sont multiples, mais se ressemblent presque tous, et visent souvent les mêmes cibles : les jeunes avocats qui, jusque-là, ne bénéficient pas d’une structure véritablement capable de les soutenir et de plaider leur cause en toutes circonstances. Une mission pourtant dévolue à l’Union des jeunes avocats du Gabon (UJAG), mais l’organisation est atone, voire inexistante depuis sa création il y a deux ans. Une situation que le groupe conduit par Me Anges Kevin Nzigou, candidat à la présidence, voudrait voir changer.

Son acolyte, Me Claude-Henri Gey, n’en demande pas moins. Candidat à la vice-présidence de l’organisation dont ils entendent faire assumer sa «vocation syndicale», l’avocat invite ses jeunes confrères à voter samedi 13 février prochain une équipe composée de personnes ayant donné la preuve de leur conviction dans la lutte pour les intérêts de la corporation ces dernières années, souvent au péril de leur vie et risquant leur carrière. Or, Me Gey l’assure, le Barreau du Gabon est loin d’être un fleuve tranquille, au point d’assimiler les nombreux coups bas et les intrigues enregistrées ces dernières années à de «la sorcellerie».

«Avec mes confrères candidats sur la même liste que moi, ce que nous avons de commun, c’est que pour rentrer au Barreau, nous avons rencontré la sorcellerie, au sens sociologique du terme. C’est-à-dire des personnes qui par zèle ou par malice décident de changer notre destin. Or nul ne peut changer notre destin. Mais pour assumer votre destin, il faut que vous ayez le courage de vous opposer à ces sorciers et de confier votre vie professionnelle à une équipe de personnes qui se mobilisera pour vous. Et cette équipe est conduite par Anges Kevin Nzigou. Vous allez vous mettre derrière nous et nous allons faire face aux sorciers», a-t-il déclaré à l’occasion d’une collation organisée le week-end dernier à Akanda à laquelle plusieurs jeunes avocats ont été conviés.

N’ayant pu se tenir le samedi 30 janvier dernier pour diverses raisons, l’élection à l’UJAG aura vraisemblablement lieu ce samedi 13 février à Libreville. Deux candidats sont en lice : Me Anges Kevin Nzigou et Me Jean Stéphane Eyoghe.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    La culture qu’a développer la gouvernance bordelique des Bongo est l’incapacité même des intellectuels de respecter les règles dans un esprit de respect des institutions. Les gens sont trop corrompu que quand ils n’arrivent pas à gagner le pouvoir et ces postes de façon loyale et par le mérite, ils usent de fourberie. Je parie que ceux qui foutent le bordel dans l’UJAG sont proches du PDG, le repère des cadres sans moralité.

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