Évaluation du projet PIP dans l’Ogooué-Ivindo : Le PNUD et les autorités locales rassurent

Face aux interrogations sur la gestion des fonds alloués au développement de la province de l’Ogooué-Ivindo, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et les autorités locales réaffirment leur engagement commun pour une transparence accrue et une mise en œuvre rigoureuse des projets. Les deux parties ont fait le point sur lesdits projets cette semaine à Makokou.

Vue d’une école réalisée dans le cadre du projet PIP. © D.R.
À Makokou, la gestion de l’enveloppe de 7 milliards de francs CFA octroyée en mars 2024 par Brice Clotaire Oligui Nguema alors président de la transition, ainsi que le démarrage des chantiers liés aux différents projets sélectionnés avaient occasionné une brouilles. Plus d’un an après, une mission d’évaluation technique et financière est actuellement dans l’Ogooué-Ivindo pour suivre l’avancement des travaux, qui avaient fini par démarrer. Si les autorités assurent aujourd’hui que l’argent mis à disposition pour la réalisation de ces projets a permis d’enregistrer des avancées significatives, la mission conduite par le PNUD entend y apporter des ajustements structurels.
Néanmoins, l’on compte déjà des réalisations majeures parmi lesquelles : l’installation de 19 points d’eau autonomes dans divers villages, 27 bornes fontaines et 54 pompes à motricité humaine (PMH) ; la réhabilitation d’écoles primaires et des logements à Ntsibelong, Ntsenkélé, Mbes, Messe et Inzaza, ainsi que la rénovation du Centre des grandes endémies de Makokou et plusieurs dispensaires. Le PNUD annonce par ailleurs le lancement prochain des travaux de réhabilitation de la route Malassa-Malouma.
Vers une meilleure gouvernance et communication

© PNUD Gabon
Malgré certaines voix réticentes, la gouverneure Christiane Lecka insiste sur l’importance d’une collaboration étroite avec le PNUD et les acteurs locaux. L’objectif est que chaque projet réponde aux besoins réels des habitants, avec une gouvernance plus inclusive et un dialogue renforcé.
Un chronogramme précis a été établi pour finaliser d’ici août 2025 les travaux en cours. Les autorités assurent que les retards constatés relèvent d’aléas logistiques et non d’une mauvaise gestion. Des mesures correctives ont été mises en place pour garantir l’achèvement des projets dans les délais.
Avec cette initiative, le PNUD et les autorités locales espèrent instaurer un cadre de développement durable, aligné avec le principe de «ne laisser personne de côté», et renforcer la confiance des populations dans l’exécution des programmes.

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