Six jours durant à Libreville, Moanda et Masuku, se déroule la 12e édition du festival du film de Masuku dédiée à la nature et à l’environnement. Parrainé par le réalisateur congolais David-Pierre Fila, cet événement promu par la réalisatrice Nadine Otsobogo, débuté le 5 décembre, à Franceville, a été honoré par la présence du ministre de la Communication et des Médias, Laurence Ndong. Le festival se distingue par sa mission éducative visant à informer et inspirer le public à travers le cinéma, pour une prise de conscience accrue face aux enjeux environnementaux.

Laurence Ndong (à droite), Nadine Otsobogo (au milieu) et David-Pierre Fila au 12e festival du film de Masuku. © D.R.

 

Événement désormais incontournable dans le paysage culturel gabonais, le festival du film de Masuku se positionne comme une vitrine de l’excellence artistique et une plateforme unique pour mettre en lumière le talent créatif local. Avec sa programmation riche et variée, la 12e édition a été officiellement lancée, le 6 décembre, à Franceville, par le ministre de la Communication et des Médias. Laurence Ndong et plusieurs autres personnalités, parmi lesquelles le directeur général de l’Institut gabonais de l’image et du son (Igis), Constant Serge Abessolo, ont ainsi assisté à la projection de films gabonais et des œuvres du réalisateur et parrain de cette édition, David-Pierre Fila.

Instantanés du 12e festival du film de Masuku. © D.R.

A Masuku, Moanda et Libreville, le festival du film de Masuku entend en montrer que l’audio-visuel participe aussi d’une manière directe à la prise de conscience pour la protection et le bien-être de notre environnement (planète). Il propose des films traitant de ces thématiques dans le but de sensibiliser les peuples et de conscientiser notamment les générations futures sur l’importance de préserver l’environnement, gage du bien-être collectif.

Dans cette ville du Haut-Ogooué, la 12e édition se tient, du 5 au 11 décembre 2024, au Centre international de recherches médicales de Franceville (Cirmf), ainsi qu’à l’Université polytechnique de Masuku. Les œuvres sélectionnées cette année explorent des sujets tels que la préservation de la biodiversité ou encore la sensibilisation aux enjeux climatiques, faisant écho à l’engagement fort du Gabon sur la scène internationale, en matière de protection de l’environnement.

«Le festival du film de Masuku, en mettant en lumière ces problématiques à travers le cinéma, ne se contente pas de nous alerter, il nous inspire à agir. C’est ce que nous avons vu à travers le film d’aujourd’hui et lors des échanges avec le réalisateur. Les films projetés ici ne racontent pas seulement des histoires, mais véhiculent des messages de résilience et d’espoir», a apprécié le ministre de la Communication.

Outre la valorisation artistique, le festival est également une plateforme d’échanges entre créateurs, décideurs politiques et professionnels de la culture. Ces rencontres permettent d’aborder des problématiques cruciales comme le financement des projets culturels, la formation des jeunes talents ou encore la diffusion des œuvres gabonaises sur la scène internationale.

Pour cette édition, on note par exemple l’intégration du théâtre, grâce à la participation d’universitaires gabonais. Ces derniers apporteront une dimension supplémentaire au festival. Les troupes Pierre Monsart de l’Université Omar-Bongo (UOB) et du lycée Henri Sylvoz de Moanda rehausseront donc cette édition.

Avec l’implication des autorités et des institutions telles que l’Igis dans cette initiative, on relève une forte volonté de renforcer les industries culturelles et créatives du Gabon.

Comme lors des précédentes éditions, un concours de production de films en lien l’environnement a été organisé. Sur 80 films soumis, seuls 12 ont été sélectionnés, représentant 10 pays. Deux productions gabonaises y figurent, dont le film «Ndossy» et «H2O». Ils compétissent pour trois prix : le prix du jury professionnel, le prix du public et le prix étudiant. Des prix à décerner par deux jurys distincts impliquant des experts et de jeunes cinéphiles.

Le festival accueille également le 6e concours du court métrage Jeune talents Masuku sous le thème : «L’eau et les cultures». Après Franceville et Moanda, l’événement se poursuivra et s’achèvera à Libreville.

 
GR
 

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