Filière bois : vers un nouveau partenariat public-privé pour une transformation durable

La deuxième rencontre de concertation entre l’administration gabonaise et le secteur privé s’est tenue le 19 juin 2025 à Libreville. L’événement a permis d’évaluer les progrès réalisés et d’officialiser la création d’une plateforme permanente de dialogue, afin d’accompagner l’évolution durable et compétitive de la filière forêt-bois au Gabon.

Paméla Marylène Singatady Epse Nyama, secrétaire générale du ministère des Eaux et Forêts (au centre) et les participants, le 19 juin 2025. © D.R.

Libreville a accueilli le 19 juin 2025 la deuxième rencontre de concertation entre l’administration publique et le secteur privé, consacrée à la transformation durable de la filière bois gabonaise. Coprésidée par le ministre des Eaux et Forêts, Maurice Ntossui Allogo, représenté par sa secrétaire générale, Paméla Marylène Singatady Epse Nyama, cette rencontre a vu la participation de Cécile Abadie, ambassadrice de l’Union européenne au Gabon. Elle témoigne de l’importance stratégique du secteur forestier pour l’économie nationale.

Le Gabon, pionnier de la gestion durable en Afrique centrale, s’est illustré par des réformes majeures, telles que l’interdiction de l’exportation des grumes et la création d’une Zone d’investissement spéciale (ZIS) hors de Libreville pour encourager la transformation locale du bois. Mais aujourd’hui, la filière est à un tournant. Elle doit répondre aux défis de durabilité, de compétitivité et aux attentes croissantes des marchés internationaux. Dans ce contexte, cette concertation visait à faire le point sur les engagements pris lors de la première édition et à poser les bases d’un nouveau cadre de dialogue.

L’un des résultats majeurs est la création d’une plateforme nationale permanente de concertation entre les secteurs public et privé. Elle aura pour mission d’accompagner les évolutions de la filière, de lever les obstacles et de favoriser une gouvernance partagée. Cette initiative reflète une volonté commune : bâtir une filière bois gabonaise plus résiliente, plus équitable et tournée vers l’avenir.