Frais d’inscription : les étudiants gabonais de France pourraient payer 15 fois plus

En attendant le rendu de la décision du Conseil d’État français prévu dans 2 ou trois semaines, les étudiants gabonais de France réunis au sein de la Fegaf renouvellent leur refus de voir adopter la mesure portant augmentation des frais d’inscription pour les étudiants étrangers extra-européens qu’ils jugent discriminatoire. Cette mesure annoncée en novembre 2018 par Édouard Philippe pourraient voir leurs frais de scolarité multipliés par 15.

Des membres de la Fegaf, en décembre 2019. © Fegaf

Le coordonnateur général de la Fegaf (2e en partant de la gauche) au terme de l’audience au Conseil d’Etat, le 12 juin 2020. © Fegaf
Huit mois après l’avis pour le moins mitigé du Conseil constitutionnel qui rappelait néanmoins au gouvernement français qui souhaite augmenter les frais de scolarités pour les étudiants étrangers non européens que «l’exigence constitutionnelle de gratuité s’applique à l’enseignement supérieur public», le Conseil d’État est appelé à trancher sur la question dans quelques semaines. Ces derniers jours, plusieurs syndicats d’étudiants ont lancé une mobilisation sur les réseaux sociaux pour exprimer leur refus de voir appliquer cette mesure annoncée en novembre 2018 par le Premier ministre français Édouard Philippe, qu’ils voient d’un mauvais œil.
Au nombre de ces syndicats d’étudiants, l’on compte la Fédération des étudiants gabonais de France (Fegaf) qui a assisté ce vendredi 12 juin à l’audience tenu au Conseil d’Etat. La Fegaf, comme les différents syndicats d’étudiants et d’universités mobilisés contre la mesure, est défendue par un collectif d’avocats.
Récemment, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le coordonnateur général avait invité ses compatriotes à s’impliquer dans le combat contre une mesure qu’il juge «discriminatoire et inégalitaire». «Il est de notre devoir de rappeler au gouvernement français son principe républicain de l’égalité. Face à la science, face au savoir, il n’y a pas d’étrangers. Il n’y a que la connaissance», estime Jheff Nsogo Mouissi.
Si le Conseil d’Etat français entérine la décision du gouvernement, les frais d’inscription en Licence devraient passer de 170 euros à 2 770 euros. Pour les Masters, il faudrait débourser 3 770 euros au lieu de 243 euros.

7 Commentaires
Une année universitaire coûte plus de 8000 euros à la France.
le droit d’inscription est de moins de 300euros. Peut-être que ça ne va pas durer,
surtout à force de dire qu’ils sont racistes. non ?
Au Gabon, les études universitaires sont au même prix pour les gabonais comme les étrangers……
Vous voulez chez les autres ce que vous n’accepter pas chez vous.
L’Université, ce n’est pas cadeau, quelqu’un doit payer, il vous mieux vous que le contribuable français.
C’EST JUSTE LA FIN DE LA FRANCOFOLLIE ET JE SUIS BIEN CONTENT, CAR CERTAINS Y VIENNENT SOUS PRETEXTE POUR FAIRE DES ETUDES ET ILS FINISSENT PAR DEVENIR DES CLANDOS DES ACTIVISTES QUE LE POURVOIR DU BIAFRAI ARRIVE A PAYER POUR CREER LE DESORDRE CHEZ LES VRAIS ACTIVISTES QUI VEULENT QUE LEURS PAYS SOIT LIBERER
La France restera toujours et de loin meilleur marché que les universités anglo-saxonnes où il faut un minimum de 30 000 euros par ans.
Soyons raisonnables, les français qui payent au travers de leurs impôts n’ont aucun engagement de financer l’éducation du monde entier.
Les facs françaises resterons quoi qu’il en soit le meilleur rapport qualité – prix dans le monde.
Ce qui n’est pas cher est souvent considéré comme peu de valeur.
Une université qui coûte chère semble meilleure que celle qui coûte peu à l’étudiant.
Au final, tout le monde est gagnant.
Whaoooo de piètre commentaire aucune recherche approfondie.
Sérieusement prenez le temps de faire des recherches afin de produire une analyse bien documenté et bien structuré. Stop au bla bla bla ….
Le Gabon a eu le privilège de possédé en son sein l’institut africain informatique! Institut prestigieux rêve de tout africain d’y allez ce faire former. La scolarité d’un gabonais pour cet institut était pris en charge par l’état gabonais. Les étranger devraient payé des montant exorbitant pour y accéder. Au faite combien de gabonais sont sortie diplômée de cette institut ? Ahah ahah juste des secrétaire d’états……
Mais c’est pas grave on a eu des nom ciment carrefour IAI cecado IAI. Les gabonais ont toujours rêvée dallez étudier loin de chez eux et ne valorisant pas leurs avoirs. Alors SVP maintenant que ce n’est plus l’états gabonais qui paye vous trouvez cela très cher . Ahah ahah Ray Donovan
Mais ce n’est pas sérieux sa pourquoi ce Mr décide de prendre ce genre de décision pour devoir nuire à des étudiants étrangers ,on revient sur le contexte que ce n’est pas une bonne décision de leurs part cette initiative .même si les meilleures établissements coûts chère c’est pas une raison très agréable .