Franceville : 2 ans de prison pour deux jeunes récidivistes

Le Tribunal de première instance de Franceville a récemment condamné deux jeunes hommes de nationalité gabonaise, âgés de 19 et 20 ans à deux ans de prison ferme pour avoir cambriolé un magasin d’électronique à Moanda, emportant 45 téléphones portables. Récidivistes notoires, leur tentative de revente clandestine a précipité leur chute.

Les deux jeunes gens séjournent désormais à la prison centrale de Yené. © D.R.

Dans la nuit de février 2025, vers 2 heures du matin, Enock Obissa, 20 ans, et Samuel Yan Lendoye, 19 ans, deux copains ont pénétré par effraction dans un magasin d’électronique à Moanda, chef-lieu du département de la Lebombi-Leyou. Leur butin : 45 téléphones portables Android soigneusement dérobés avant une fuite discrète dans l’obscurité.

Mais leur liberté fut de courte durée. Rapidement alertée par une plainte contre X déposée par le gérant du commerce, la brigade de gendarmerie de la cité minière a mené l’enquête. Les deux amis, repérés alors qu’ils tentaient de revendre les appareils au marché noir, ont été interpellés sans résistance.

Une fois identifiés, les deux jeunes hommes ont été déférés devant le parquet de la République de Franceville et placés sous mandat de dépôt le 14 février 2025, à la prison centrale de Yené. Lors de leur comparution en audience correctionnelle, les preuves présentées par l’accusation ont confirmé les faits de vol aggravé.

Le tribunal a également mis en lumière un élément aggravant : les deux accusés n’en étaient pas à leur coup d’essai. En 2022, ils avaient déjà écopé de 16 mois d’emprisonnement pour des faits similaires. Cette récidive a pesé lourd dans la balance de la justice.

Suivant les réquisitions du ministère public, la juridiction a reconnu Enock Obissa et Samuel Yan Lendoye coupables de vol aggravé. Le verdict est tombé : 24 mois de prison ferme chacun, assortis d’une amende de 50 000 FCFA. Une peine censée dissuader ces jeunes délinquants de replonger dans les mêmes travers, à défaut d’effacer leur passif judiciaire déjà bien chargé.

La justice espère ainsi envoyer un signal fort aux auteurs de délits répétés, dans un contexte où les cambriolages de commerces électroniques se multiplient dans la région.