Les régulateurs du Cameroun, de la RCA, du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale et du Tchad ont signé le 9 novembre à Douala, au Cameroun, des protocoles d’accords bilatéraux pour la mise en œuvre du règlement communautaire relatif a l’itinérance et a la suppression des frais d’itinérance (roaming) au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

Le président de l’ARCEP du Gabon, Lin Mombo signant les protocoles d’accord pour l’itinérance à moindre coût en zone Cemac. © Cemac

 

Un an après les travaux relatifs à la mise en œuvre du Règlement communautaire de l’itinérance sur les réseaux mobiles de communications électroniques ouverts au public en zone Cemac, les régulateurs du Cameroun, de la RCA, du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale et du Tchad se sont retrouvés à Douala, le 9 novembre, pour signer les protocoles d’accords bilatéraux portant sur la mise en œuvre du règlement communautaire relatif a l’itinérance et a la suppression des frais d’itinerance (roaming) en zone Cemac.

Présenté comme une étape clé dans le processus de mise en œuvre de l’itinérance à moindre coût dans la sous-région, cet acte démontre selon le ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, «l’engagement de toute la communauté Cemac, à supprimer les surtaxes liées au service d’itinérance mobile communautaire, au grand bonheur de l’ensemble des consommateurs des services de téléphonie mobile en zone Cemac ».

© Cemac

Bien que saluant l’initiative de la Cemac, le directeur général de l’alliance Smart-Africa, Lacina Koné, n’a pas manqué d’insister sur l’importance de faire aboutir le projet dans les plus brefs délais et ce dans l’intérêt des consommateurs de la sous-région. Il a également attiré l’attention des participants sur la récente proposition de taxation supplémentaire de la Cemac qui risque d’impacter négativement l’application du Règlement communautaire de la Cemac par une hausse des tarifs d’appels.

Pour le président de la commission Cemac, le Pr Daniel Ona Ondo, le coût des services d’itinérance entre les pays de la zone, pour légitime qu’il pouvait avoir été à l’origine, s’avère aujourd’hui contreproductif lorsqu’on l’analyse à l’échelle communautaire. Il pèse d’un poids sournois et insoupçonné sur les ressorts du marché commun. «Les échanges entre les hommes et la libre circulation de l’information et des données constituent de précieux atouts. La suppression des frais d’itinérance correspond en ce sens à une suppression de barrières en vue d’une meilleure fluidité des échanges. Il est désormais l’objectif recherché par toutes les instances régionales de régulation des télécommunications en Afrique dans l’objectif noble de former un espace unique de téléphonie (One single Network)», a-t-il souligné. L’objectif étant d’accélérer le processus d’intégration sous-régionale.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Omva dit :

    Chouette,

    Bonne nouvelle, mais je me demande vraiment comment cela va se passer, vu déja que le simple transit de personnes est, chaotique et politiquement entravé par des petits vilains jeux qui ont pour unique but le profit personnel.

    Mes encouragements.
    Affaire à suivre !

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