Dans le cadre du Plan national de développement pour la transition (PNDT), le Gabon engage un investissement massif de 1 333 milliards FCFA sur trois ans, pour réhabiliter et moderniser son réseau routier, dont 80 % reste non bitumé. Le Consortium international des travaux publics (CITP), dirigé par l’entrepreneur Seydou Kane, se positionne comme un acteur central dans cette dynamique, mobilisant ses ressources pour répondre aux défis techniques et logistiques d’un chantier d’envergure.

Vue d’une des voiries urbaines bénéficiant des travaux de réhabilitation. © D.R.

 

Avec plus de 10 000 km de routes dont 80 % non bitumées, le réseau routier gabonais est confronté à d’importants défis. Ces insuffisances impactent la mobilité, freinent le développement économique régional et limitent l’accès aux services dans les zones rurales. Pour y remédier, le gouvernement a placé la réhabilitation des infrastructures routières au cœur de ses priorités économiques et sociales, avec l’objectif d’augmenter la proportion de routes bitumées à 25 %.

Le Plan national de développement pour la transition prévoit ainsi un investissement public de 1 333 milliards FCFA sur la période 2024–2027. Ces fonds visent à désenclaver les régions, fluidifier les axes du Grand Libreville et poser les bases d’un réseau routier plus résilient et durable.

Le CITP de Seydou Kane : un partenaire technique engagé

© D.R.

Le Consortium international des travaux publics, s’impose aujourd’hui comme un partenaire clé dans la mise en œuvre de ce vaste chantier. Présent au Gabon, le groupe est déjà engagé sur plusieurs projets stratégiques, notamment dans la capitale où près de 30 km de voiries urbaines font l’objet de travaux de réhabilitation à Alénakiri, Nzeng-Ayong, et Awoungou. Ces opérations incluent la pose de béton bitumineux, la réalisation d’ouvrages de drainage et du pavage, des interventions essentielles pour améliorer la qualité de vie des habitants et faciliter le trafic quotidien.

Cette présence sur le terrain illustre la volonté du CITP de s’adapter au contexte local, combinant expertise technique et connaissance des réalités socio-économiques. En parallèle, d’autres chantiers majeurs, comme la réhabilitation du tronçon Bifoun–Lambaréné et la modernisation de la route Ntoum–Cocobeach, renforcent la dynamique de transformation du réseau routier, avec un appui partiel de la Banque africaine de développement via le Programme d’appui au secteur des infrastructures au Gabon (Pasig).

Défis et perspectives pour un développement durable

Le chantier routier gabonais représente un défi complexe, à la fois technique et logistique, dans un pays marqué par des décennies de sous-investissement. Au-delà de la simple construction, l’objectif est d’établir un écosystème durable autour de chaque tronçon rénové. Cette démarche passe notamment par le recrutement local et la formation des ressources humaines, gages d’une appropriation des infrastructures par les communautés et d’une pérennisation des travaux. Une mission qui tiens à coeur Seydou Kane autant à travers le CITP que sa fondation qui porte divers programmes de formations à travers le pays.

L’ambition des autorités est claire : porter la part des routes bitumées à 25 % à terme, afin de renforcer la cohésion territoriale et soutenir la relance économique. Le CITP, dans un secteur où la concurrence est vive et où les enjeux politiques sont importants, cherche à se distinguer par une approche pragmatique et professionnelle.

Le renouveau du réseau routier gabonais constitue un levier indispensable pour la transformation économique et sociale du pays. Avec des investissements publics importants et la mobilisation d’acteurs techniques et d’entrepreneurs dévoués, le Gabon amorce une phase cruciale de modernisation, qui devrait améliorer durablement les conditions de mobilité et de développement territorial.

 
GR
 

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