Patron d’une jeune société de communication et auteur ces derniers mois de quelques tribunes dans la presse et sur les réseaux sociaux, l’ancien porte-parole de la présidence de la République fait son entrée officielle en politique avec la création d’un parti, «Les Engagés !», qui devrait briguer des sièges lors des prochaines élections législatives et locales.

Ike Ngouoni Aila Oyouoni, l’ancien porte-parole de la présidence gabonaise, face à la presse, le 6 avril 2024, à Libreville. © GabonReview

 

Après avoir piloté deux ans durant la communication au Palais Rénovation, un poste qui lui a valu de passer par la case prison à la suite d’accusations, entre autres, de détournement de fonds publics, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, en liberté provisoire depuis avril 2024, se voit en patron de parti politique et sans doute éligible au pouvoir suprême. Selon Jeune Afrique, l’ex-collaborateur d’Ali Bongo a créé depuis quelque temps son parti baptisé «Les Engagés !», dont la sortie officielle à Libreville devrait se faire cette semaine. 

La nouvelle formation, qui devra se conformer aux exigences récemment adoptées par le comité de rédaction de la nouvelle loi sur les partis politiques, entend apporter un vent de fraîcheur sur l’échiquier. Elle prône notamment une «rupture responsable» avec les pratiques du passé, se défendant en effet de verser dans la nostalgie ou de faire du recyclage. Ainsi, Les Engagés ! sont un groupe de personnes peu connues du public, mais ayant une parfaite connaissance des arcanes politiques. Ce ne sera donc pas un remake de l’Ajev (Association des jeunes volontaires émergents) dont Ike Ngouoni a été un des membres influents.

Patron d’une agence de communication, « Aila », l’ancien porte-parole de la présidence de la République avait déclaré en août 2024 qu’il n’avait jamais fait de politique lorsqu’il était en poste. Aujourd’hui, dit-il, il «propose un chemin : celui d’un engagement  collectif, sérieux, tourné vers l’avenir». Son parti devrait prendre part aux prochaines élections législatives et locales prévues entre septembre et octobre prochains.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    Il veut aller chercher l’immunité parlementaire. Ike, recevoir 50 millions de salaire pour aller lire des communiqués pendant que le contribuable gabonais moyens, qui travaille durement pour produire de la richesse n’a pas la moitié de ce montant c’est du vol.

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