Obscurantisme, inculture politique, opinion peu avisée, etc. Jean Eyéghé Ndong n’a pas eu les mots assez durs pour décrire les Gabonais et la situation politique actuelle du Gabon dont il dit vouloir sortir, y compris en acceptant finalement de discuter avec Ali Bongo dont il reconnaît désormais le pouvoir après plus de 10 ans de déni. Tout en affirmant ne pas lâcher Jean Ping, l’ancien Premier ministre annonce néanmoins ce mercredi 11 août son départ de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) pour se mettre «à la disposition de la République et par conséquent de l’Etat», pour dialoguer et obtenir des réparations.

Jean Eyéghé Ndong, le 11 août 2021, à Libreville. © Gabonreview

Désormais libre de tout engagement vis-à-vis de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) et de l’opposition en général, l’ancien Premier ministre a déclaré ce 11 août, à la faveur d’un point presse, se mettre à la disposition de l’Etat pour contribuer au sursaut national, afin de bâtir un «Gabon nouveau» épuré de toutes les inconvenances qui souillent, polluent et ternissent l’espace vital du pays.

«Construisons ensemble une société fondée sur des valeurs : valeurs de dignité, valeur de patriotisme, valeur d’honneur, valeur de justice, valeur d’unité, valeur de paix etc. Et non une société de paraître qui n’est qu’une société de vanité», a lancé Jean Eyéghé Ndong, mettant cet appel sous le sceau d’ «un cri de cœur» devant inciter les Gabonais à se mettre en ordre de bataille pour «un combat véritablement national».

Cette nouvelle posture de l’homme fort de Nkembo, qu’il attend d’ailleurs assumer avec toute l’aisance possible, relèverait d’un constat fait au terme de l’analyse des propos jugés inélégants tenus à son endroit, suite à sa rencontre le 9 juin dernier avec Ali Bongo, à la présidence de la République. «Je ne sais quelle faute politique ou morale j’ai commis aux yeux de certains de mes compatriotes, la diaspora comprise, qui sont allés jusqu’à utiliser des invectives et tous les noms d’oiseaux à mon endroit (…). Croyant être dans un espace politique de respect et de confiance mutuelle, je réalise qu’il n’était plus possible de m’investir avec utilité dans un espace ou règne d’ailleurs, à mon avis, une incertitude politique», a précisé l’ancien président de la conférence des présidents du CNR.

Crise de confiance entre tenants du pouvoir et la véritable opposition

Le Gabon se porte mal. Il se trouve face à une grave crise qui nécessite des solutions novatrices et acceptables par tous. Si pour certains, cette situation inconfortable dans laquelle le pays est empêtré est caractérisée par une crise politique, institutionnelle et économique ; pour Jean Eyéghé Ndong, à ces facteurs, l’on devrait désormais ajouter un «grave déficit de confiance entre les tenants du pouvoir et la véritable opposition politique ajoutée au désenchantement général de la population».

«Le Gabon est en crise, certes, mais il ne souffre pas d’une crise politique insoluble, insurmontable. Non ! Nous sommes en capacité d’y faire face. Si nous sommes tous animés véritablement, tous bords politiques confondus, des valeurs réellement républicaines, lesquelles doivent s’accompagner naturellement des convictions démocratiques, nous pourrions réussir d’un commun accord, les partisans du pouvoir en place, l’opposition, avec la contribution de la société civile, à mettre en œuvre de manière sincère et déterminée le rassemblement des Gabonais tant souhaité par uns et les autres», a déclaré l’ancien sénateur du 1er siège du 2ème arrondissement de la commune de Libreville. «Le Gabon qui est un enjeu éminent, un enjeu majeur de toujours pour ses filles et fils, nous interpelle avec gravité», a-t-il indiqué.

 
GR
 

24 Commentaires

  1. Goita dit :

    Monsieur le premier ministre je salue votre courage car la politique du dos rond ne mène nul part.. Toutefois, il est temps d’avoir un débat francs avec le président de la république qui est entre le marteau et l’enclume. Les relations avec la france qui vont mal ce qui est une bonne nouvelle et la crise de confiance avec le peuple. Les gabonais doivent se dire les vérités, se pardonner, se reconcilier et tendre vers un objectif commun: Chassez la francafrique du Gabon et batir un Gabon nouveau

    • Moulonguichi Karlyto dit :

      bonjour cher M. Goita

      a vous lire je vois que l’esclavage est vraiment intrinsèque au peuple gabonais, c’est dans les gènes du gabonais. le seul fait de n’avoir aucune parole, aucune dignité, aucun amour propre, aucune intégrité…

      ce sont la, les signes d’une mentalité de perpétuel esclave. et avec cette façon de faire, vous croyez pouvoir lutter avec la franceAfrique qui est dessus de vos gouvernements quand vous avez du Mal a vous ôter les chaines de l’esclavage du PDG.
      je comprends pourquoi certaine communautés ont voué un culte aux métisse au point de tuer tout bebe né black ce, jusqu’à créer des groupes ethniques appelé cercle des métisses confirmant ainsi que l’on rejette sa propre nature humaine;

      je comprend pourquoi certains crée des groupes de soutient a toute personne détentrice d’un semblant de pouvoir comme Noureddine, acrombessi, lacruche, Egandji…

      Et pour les détenteurs de pouvoir l’esclavage c’est de tout faire pour s’entourer d’individus a la peau métissé dans leur cabinet oubien a la tête des entreprises.
      Et plus grave encore ces pseudo « détenteurs de pouvoir » hypothéquent la souveraineté du Gabon auprès des pseudo Blanc comme les marocains oubien les malaisiens, confirmant ainsi que le black rejette sa propre nature de black pour les blancs ou les métisses. a cette allure c’est le black lui même qui prépare la disparition du black sur la terre.

  2. Rembourakinda dit :

    Quand vous Réintégrez le PDG, vous validez de facto les massacres de 2016, les crimes rituels, les détournements de fonds publics, la dette abyssale du pays, le déni de démocratie, les nombreux prisonniers politiques etc… Quand on a publiquement vomi Ali Bongo, le rejoindre de nouveau c’est comme manger son vomi beurk… Je vous souhaite bien du plaisir.

    • matho dit :

      Plutôt que de faire ce catalogue de constat pour ensuite souhaiter « bien du plaisir » dites nous comment l’opposition doit procéder avec une Population pour laquelle le PDG et l’Etat sont une seule entité et qui est incapable de soutenir même les Syndicats qui défendent leurs intérêts les plus concrets?

  3. Serge Makaya dit :

    A Ntare Nzame !! Je vais m’evanouir.Pitié !!

  4. Fiacre dit :

    Ali Bongo est mort et n’a jamais gagné une élection présidentielle SVP.

  5. Bernadette dit :

    Venez à la mangeoire. Pauvres rigolos.

  6. Jean .jacques dit :

    Sur cette plateforme les criminels du pays passaient leur temps a nier nier et nier ma verite Au Gabon on a pas des opposants on tout justement les gens qui ont pille le pays et n’ont plus des moyens.Et les gabonais aveugles a cause de la haine.croyaient aux faux et faux opposants d’ici c’est leur vieillard qui va vous dire revient au PDG.

  7. Fabrice Nguema Ndong dit :

    🤣🤣🤣🤣🤣Au moins c’est clair qu’il n’y a pas d’opposition au Gabon.😊

  8. Cashsuper dit :

    Il a tout simplement doublé Guy Nzouba Ndama

  9. azert dit :

    Un leader par province.
    G9 Ndemezo
    G8 Fefe
    G1 Eyeghe
    G2 Nguiabanda ?
    G3 Akuré ?
    G4 Maganga ?
    G5 Moubamba ?
    G6 … ?
    G7 Missambo ?

  10. Gayo dit :

    OPPOSITION VOUS SEREZ TOUJOURS VAINCU AUSSI LONGTEMPS QUE VOUS CROIREZ QU’IL EXISTE UN ETAT DEMOCRATIQUE ET DE DROITS QUI NE FRICOTTE PAS AVEC LA PEGRE ET LES OPPORTUNISTES, AUSSI LONGTEMPS QUE VOUS CROIREZ QUE LA POLITIQUE AVEC LES SAINTS POUR LES SAINTS EXISTENT.

    Le PDG et Ali Bongo ont eu Jean-Eyeghe Ndong a l’usure en lui privant de ses droits pendant des décennies. Et des personnes immatures, des hypocrites qui ne font pas mieux et ne sont pas mieux et dont l’action se limite dans les réseaux sociaux sans subir aucune conséquence ont vite fait de l’aider a changer le fusil d’épaule plus rapidement. Tout homme adulte se sentirait blesser si pour un seul faut pas, on oubliait tout ce qu’il a fait a un moment de sa vie. Et c’est ce que font les sauvages de l’opposition (qui ne représentent pas eux aussi la vraie opposition) a chaque maladresse ou comportement inapproprié d’une personne du même camp. Regardez Adjatys et Moulenda et le cirque qu’ils nous livrent. Mais ils attaquent des personnes qui ne sont pas du camp adverse parce que d’une part ils ont d’autres intérêts concurrent avec ce pouvoir.

    Des personnes matures ne devraient pas être dérangés qu’a un moment donné des opportunistes et des mafieux viennent a un moment grossir les rangs de l’opposition. L’important est que au moment ou ils rejoignent l’opposition que leur contribution soit positive. Mais il n’y a pas que les opportunistes et les bandits pires que vous qui peuvent céder aux tentations et coups des pedegistes. Même des hommes et qui ont des valeurs ont des temps de faiblesse. C’est pourquoi on ne doit pas a chaque fois insulter un compatriote parce qu’il rencontre un PDGiste même Ali Bongo, bien qu’il faille être vigilant.

    Si aux USA première puissance des états démocratiques au monde, l’état et les hommes politiques s’allient avec des criminels, s’ils ont blanchi des nazi qui pouvaient servir leur économie et leurs progrès technologiques, vous continuez a croire au monde de bisounours: que l’opposition gabonaise peut exister et arriver au pouvoir en n’acceptant que l’action des saints radicaux qui ne disent pas bonjour au pédegistes, continuez a rêver. Non pas qu’il ne faut pas considérer ceux qui restent fidèles au combat pour la justice a leur juste titre mais comprennez qu’il est contre productif et stupide de croire qu’il faut ecarter les compagnons de circonstances ou les opportunistes par des injoures. Ils sont plus utiles que vous ne le croyez.

    Pour terminez ceux qui ont suivi Fefe Onanga et Jean Eyeghe Ndong pour le boycott, vous avez bien joué votre rôle qui consistait a affaiblir l’opposition en privant des leaders qui pouvaient en avoir besoin d’une position d’élu qui pouvait renforcer leurs actions pour l’alternance.

  11. Mouane Kouangou dit :

    Aidez moi a comprendre, Za-NFE repart a la maison mais dit ne pas lâcher le chinois.
    Que comprendre?? Le chinois va t-il bientôt repartir a son tour??

  12. Germain Ndong Mba dit :

    Bonjour,

    Félicitations à tous ceux qui vont retourner au PDG ou dans la majorité parcequ’il est temps qu’on revienne au parti unique où les choses étaient plus claires qu’aujourd’hui.

    Avant,les bilops se battaient pour empecher les fangs de prendre le pouvoir et aujourd’hui,les fangs se battent pour empecher les Bilops de perdre le pouvoir.

    En réalité,il n’y a jamais eu qu’une seule ethnie au Gabon,c’est l’argent et les argentiers venaient des 9 provinces qui chacune avaient leurs capitanat,etc

    En clair,il y’a plus de pédégiste dans chaque famille gabonaise que d’opposés ou révoltés mais point de révolutionnaire car cet esprit a du mal à se faire une place sur la scène parceque les opposés et les conservateurs prient dans les memes chapelles et se marient entre eux pourperpétuer la pensée unique:  »Les Bongo doivent partir du pouvoir » mais la seule fois où un Bongo s’est absenté pour raisons de santé,il a été remplacé par un BLANC aalianganisé mais un imposteur QUAND MEME!

    ABIME TE

  13. Lavue dit :

    Je suis surpris que notre cher ami Serge MAKAYA ne puisse pas nous expliquer plus longuement ce qui s’est passé dans la tête de M. EYEGHUE NDONG, bras droit du président élu qu’il ne cesse de reconnaître comme le président du Gabon. Lui quia si brillament trvaillé au B2, devrait quand même nous fournir de plus amples explications au lieu de simplemenr s’exclamer par « je vais m’évanouir ».
    On a beau travaillé au B2, ça ne rend pas intelligent. Au lieu de passer son temps à fustiger uniquement la famille BONGO, il faut apprendre à reconnaître là où se situe le mal du Gabon. Je vous l’ai souvent répété. Les PDGistes, habitués à l’argent et aux postes faciles sont le cancer de ce pays. Ils peuvent changer de camp un moment, mais c’est simplement par mécontentement, ils finissent toujours par réintégrer la secte.
    Si notre ami Serge Makaysa s’évanouit déjà pour le retour d’EYEGHE NDONG à la maison mère, on doit craindre pour sa mort quand PING annoncera son retour. PING n’est rentré en opposition que par frustration personnelle, quand ALI ne l’a pas soutenu pour sa reconduction à la tête de l’Union Africaine, faut pas l’oublier. Ce n’était pas parce que le développement du Gabon ou la démocratie le préoccupait, mais par simple vengeance. PING est bien un PDGiste et je ne serai pas surpris qu’il emboîte le pas de EYEGHE NDONG. C’est ça la politique au Gabon. ALI, bien qu’incompétent a le mérite de bien connaître toutes ces petites gens. Si vous avez encore des doutes attendez voir. Apprenez à avoir du discernement. Il faut l’émergence de nouvelles têtes politiques, avec les anciens PDGistes y a pas grand chose à attendre pour ce pays. Ils font partie de la secte et qu’on y adhère c’est pour la vie. Depuis Pierre MAMBOUNDOU qui n’a jamais été PDGiste, citez moi un autre vrai opposant au Gabon? Eh bien y en a pas.

    Ayez de la vue.

    • Paul Bismuth dit :

      @ Lavue

      Merci pour ce propos plein de clairvoyance. Vous portez bien votre pseudo, cher ami. Malheureusement les compatriotes ne voient pas ce qui est pourtant un truisme. Ils sont comme des ouailles face à leur pasteur dans une église du réveil.

  14. MONSIEUR A dit :

    « Jeux de miroirs » roman policier de la célèbre romancière Anglaise AGATHA CHRISTIE….

    Au sortir de la présidentielle de 2016 « gagnée » par le PDG selon les résultats de la Cour Constitutionnelle, la France et l’Union Européenne avaient demandé à l’Opposition Gabonaise de participer aux Législatives qui se présentaient par la suite. Un « NIET » retentissant comme réponse avait été renvoyé à la France et l’UE par la branche radicale de l’Opposition Gabonaise. Les auteurs de cette réponse « NEGATIVE » reconnaissent aujourd’hui leur erreur en stratégies politiques nationale et internationale.

    Sur le plan nationale, 70% du peuple était encore acquis à l’opposition (selon les chiffres de la Présidentielle détenus par cette même opposition). Une participation aux législatives devait leur ouvrir les portes de l’Assemblée Nationale, ou leur permettre d’avoir un grand nombre de députés. Ce qui devait permettre à cette opposition d’être financièrement à l’abri des besoins matériel et financier immédiats.

    Sur le plan international, L’UE et la France auraient apporté leur soutien pour une redistribution des cartes entre les vainqueurs et les vaincus de la Présidentielle, comme en 1993 entre le Président OMAR BONGO et le Père MBA ABESSOLO. L’un a obtenu la Présidence de la République, l’autre Les Grandes Mairies du GABON.

    La scène théâtrale qui se joue actuellement dans notre pays est l’œuvre des hommes politiques eux-mêmes, avec comme spectateur le peuple Gabonais. Considérer que MM. Ali BONGO, Jean EYEGHE NDONG, Jean PING, MAGANGA MOUSSAVOU etc… ne se rencontrent pas et ne se parlent pas (en privé) est une grande erreur de jugement; car le privé ne fait pas parti de la scène théâtrale. Le théâtre se joue en public.

  15. OPY7 dit :

    Mes frères nous ne sommes pas encore au bout des surprises le dernier wagon de la locomotive n’est pas encore en vu.
    y-a n’en qui n’ont pas terminer de s’évanouillire…A bon entendeur ciao!!!!

  16. cyrtiburce moundounga dit :

    Bjr. les mots et les phrases lisons les contradictions: morceaux au choix:
    1-«Construisons ensemble une société fondée sur des valeurs : valeurs de dignité, valeur de patriotisme, valeur d’honneur, valeur de justice, valeur d’unité, valeur de paix etc.
    2-Croyant être dans un espace politique de respect et de confiance mutuelle, je réalise qu’il n’était plus possible de m’investir avec utilité dans un espace ou règne d’ailleurs, à mon avis, une incertitude politique»,
    3-«Le Gabon est en crise, certes, mais il ne souffre pas d’une crise politique insoluble, insurmontable
    4-Le Gabon qui est un enjeu éminent, un enjeu majeur de toujours pour ses filles et fils, nous interpelle avec gravité»,

    Conclusion: L’utilisation des verbes construire et croire sont contradictoire d’une « interpellation avec gravité » et surtout en déphasage avec une certaine génération. Amen.

  17. N importe quoi dit :

    Eh ben.. Quand je vois ça, j’ai envie de rigoler.

    Le gabonais est un personnage que je ne comprendrais jamais. Voilà depuis un moment on assiste clairement au retour des pseudos opposants à la disposition du parti au pouvoir.. limite certains sont caressés dans le sens du poil.

    Mais à côté de ça, depuis six mois , on insulte copieusement Mr Serge Maurice Mabiala qui lui a juste décidé de rester dans son parti peut être parce qu il ne se sentait plus à l aise avec son ancien président, mais qui est tout de même resté dans ses convictions. Tellement qu’on l’a cloué au pilori qu’on ne lui a même pas accordé le bénéfice du doute ni s expliquer. Juste des injures et encore des injures.

    Mais bon pour l instant ce sont soi disant vos opposants intégres quo rebroussent chemin. Dès qu une difficulté se présente.

    Lui qui n a jusque là pas trahi l opposition est vilipendé.

    Dans tous les cas, Mr Eyeghe, et consort… bon retour à la maison…. Les gabonais aiment les gens comme vous. Des poltrons….Félicitations

    Pendant qu ils perdent du temps à traiter de tous les noms d oiseaux d honnêtes citoyens le pays avance certainement.

    Pitié…

  18. Yhan Fabre dit :

    Les revirements politique de cet acabit au gabon est à l’apanne la classe, ces migrations répétées de l’opposition au du pouvoir ou du sens inverse est une constance donc à mes yeux il n’a rien d’étonnant, s’agissant du dernier premier ministre d’Omar, j’opinerais à croire à que ce dernier a exercé son droit le plus élémentaire c’est à dire celui de choisir, ceci dit, je honnis énergétiquement les mobiles toujours fallacieux évoqués pour justifier leur conduite.

  19. Djibril NGUEM'ONGWA dit :

    À mon avis tant que les Bongo seront au pouvoir, il n’y aura pas une véritable opposition au Gabon. En regardant dans le rétroviseur depuis l’indépendance, l’opposition n’a jamais gouvernée. À la fin de son règne, MBA Léon voulait dissoudre tous les partis politiques et imposer un parti unique. C’est cette vision qu’est venu parachever Albert Bernard en accédant au pouvoir qu’il a géré en main de maître pendant 42 ans. Son filleul Ali, en succédant au papa continue dans la même lancée. Ne pas accepter que l’opposition accède au pouvoir. Ceux qui l’ont compris très tôt comme Reno et les autres ont vite fait de retourner à la maison mère. Puisqu’ils savaient qu’en restant dans l’opposition, c’est galère et peine perdue. Le pouvoir ne voudra jamais que l’opposition prenne le les rênes du pays. Nza’Fe l’a compris en retard, lui qui sortait de la première famille présidentielle. On ne tourne pas le dos au Chef. C’est une Loi dans nos traditions. Nza’Fe lui-même en allant là-bas sait que ce n’est pas cela qui apportera le développement du pays. Mais comme la nature a horreur du vide, il faut s’y mettre. Pour réparer le mal du Gabon, il nous faut attendre attendre 300 ans. Et ceux qui ont l’Esprit Gabon le savent. Car le mal du Gabon est bien profond. Nza’Fe a raison, mieux vaut manger quand il est encore temps. L’opposition n’a qu’à attendre jusqu’à la poule aura des dents.

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