Cible d’un acharnement de certains médias nationaux à travers son président, Alexandre Barro Chambrier, le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) a tenu le 5 juillet à démentir formellement ce qu’il qualifie d’élucubration visant à «diviser l’opposition patriotique».

Le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier. © D.R.

 

Constatant depuis quelque temps la publication d’articles «orduriers» par des organes de presse à la solde du pouvoir, attribuant au président du Rassemblement pour la patrie et la modernité, Alexandre Barro Chambrier des propos selon lesquels «…Jean Ping est trop âgé pour pouvoir se représenter. En 2023, il aura 81 ans. Compte tenu des évolutions rapides à la fois technologiques et sociologiques du pays, il faut un homme plus jeune pour porter le changement.» ; le RPM a riposté le 5 juillet, dans un communiqué parvenu à Gabonreview.

«Alexandre Barro Chambrier n’a jamais tenu de tels propos. Les médias relayant ces élucubrations n’ont du reste jamais pris part à une quelconque rencontre de presse avec le président du RPM. Ils ne sauraient par conséquent avoir recueilli ses vues sur aucun sujet d’actualité. En réalité, l’acharnement de cette presse aux ordres révèle la peur panique que suscitent auprès des tenants du pouvoir le RPM et son président, Alexandre Barro Chambrier», souligne le secrétaire exécutif, Faustin Laurent Bilie Bi-Essone.

Un stratagème éculé pour diviser l’opposition

Selon le RPM, ces médias et leurs mandants useraient d’un stratagème éculé pour tenter de diviser l’opposition patriotique. Cependant, assure-t-il, cette manœuvre maladroite, comme toutes les autres, est vouée irrémédiablement à l’échec. «Sans le savoir, ces médias font la promotion de deux personnalités, Jean Ping et Alexandre Barro Chambrier dont la constance dans la lutte pour l’alternance au sommet de l’État, constitue un gage d’espoir pour le peuple gabonais confronté à une crise multiforme causée par la gestion calamiteuse du pouvoir d’Ali Bongo», assure le secrétaire exécutif du RPM.

Pour ce dernier, ces attaques de plus en plus fréquentes doivent donner à l’opposition l’indication que son «salut repose sur son unité et sa cohésion que le peuple gabonais appelle de tous ses vœux». «Le rassemblement de l’opposition, objet de toutes les angoisses et hantises des torpilleurs de la République, reste le leitmotiv de tous les patriotes déterminés à tourner la page de plus de 50 ans du régime en place. Il leur faudra un stratagème bien plus élaboré pour réussir à faire voler en éclat la dynamique du rassemblement de l’opposition et le rejet, par le peuple qui aspire profondément à l’alternance et au changement, du système Bongo-PDG», avise Faustin Laurent Bilie Bi-Essone.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Serge Makaya dit :

    Si le président élu Mr Jean Ping est traité de « vieux » à 81 ans, que puis-je dire de moi, Serge Makaya, beaucoup plus âgés que lui et toujours très actif pour la libération de notre pays aux mains de voleurs, d’assassins, d’usurpateurs d’une même famille depuis plus de 50 ans ? A Ntare Nzame !!

    Allez vous faire FOUTRE vous qui vous attaquez à Mr Barro Chambrier. Les Bongo finiront bien par s’en aller du pouvoir usurpé. Moi à leur place, j’aurai honte d’occuper cette responsabilité dans l’illégalité depuis plus d’un demi siècle. Seulement voilà, les Bongo dans l’ensemble n’ont aucune honte, aucune pitié, aucun remord. Tout comme l’ange rebelle du paradis, LUCIFER, avait oublié qu’il n’était qu’une simple créature de son père, LE DIEU TOUT PUISSANT, les Bongo ont oubliés qu’ils ne sont que la création d’une NÉBULEUSE appelée FRANCAFRIQUE , véritable CANCER qui tue non seulement le Gabon, mais aussi le reste de l’Afrique subsaharienne. A Ntare Nzame !! Pitié de vous.

    Pour ma part, si on veut mettre fin à cette mascarade électorale présidentielle qui dure depuis plus d’un demi siècle, il serait BON de ne pas aller à cette énième mascarade électorale présidentielle de 2023. Reconnaissons la victoire de Mr Jean Ping en 2016, qu’il exerce son mandat entièrement (7 ans), s’il le peut. Et durant son mandat présidentiel, que l’on fasse aussi un grand nettoyage de nos institutions qui ont été salies par le clan Bongo durant un demi siècle. Et mettons surtout en place, après Mr Jean Ping, un système de gouvernance en équipe. Et le Gabon se portera mieux, croyez-moi.

Poster un commentaire