Peu, voire pas connu du tout des vendeurs de véhicules, l’arrêté  n° 0697 du 31 mai 2024 portant institution d’un cadre réglementaire exclusivement dédié au secteur de la concession automobile a récemment fait l’objet d’une opération de sensibilisation dans le Grand Libreville, à l’initiative de la Direction générale du Commerce qui entend avoir un meilleur regard sur cette activité florissante dont certains aspects lui échappent encore jusque-là. 

Au Gabon, les concessionnaires seront bientôt soumis à un cadre réglementaire strict. © D.R.

 

Datant du 31 mai 2024, l’arrêté n° 0697 reste peu connu, voire méconnu des acteurs du secteur de la vente des véhicules au Gabon. Le gouvernement, par le biais du ministère du Commerce et de ses entités sous tutelle, entend remédier à cette situation. Du 2 au 12 juin, la Direction générale du Commerce a effectué une opération d’information et de sensibilisation auprès des concessionnaires de Libreville et des communes voisines. Objectif : les préparer à la mise en application de ce texte censé combler le vide juridique constaté dans le secteur.

Jerry Mackanga Bindza, directeur des Inspections et du Contentieux. © GabonReview/Capture d’écran

Conduite par leur premier responsable, les agents de la direction des Inspections ont donc vulgarisé cet arrêté et les autres textes de loi qui régissent l’activité commerciale au Gabon. «Il existe désormais dans tout Libreville, pour ne pas dire dans tout le Gabon, beaucoup d’établissements de vente de véhicules. Il va falloir que l’État se penche sur ce secteur florissant qui nécessite qu’il y ait un encadrement juridique et administratif pour permettre que ceux qui se spécialisent dans la vente de voiture aient un cadre réglementaire dans lequel ils évoluent», a déclaré à nos confrères de la télévision publique Gabon 1ère Jerry Mackanga Bindza, directeur des Inspections et du Contentieux.

Au ministère du Commerce, où l’on indique que cette campagne d’information et de sensibilisation s’inscrit dans un processus d’assainissement d’un secteur rentable dont certains aspects échappent encore aux autorités compétentes, on envisage d’aller plus loin que cette tournée des concessionnaires. L’objectif étant de permettre à l’État d’en tirer pleinement parti. Aussi, le patron des Inspections et du Contentieux annonce-t-il que «la prochaine étape sera de vérifier le respect scrupuleux de l’observation des dispositions qui régissent cet arrêté». «C’est pour dire à tous les opérateurs économiques que l’administration du Commerce, plus que par le passé, est là pour vulgariser les textes de loi qui régissent le commerce. Nous avons la vocation de les encadrer, de les orienter, de les assister également», a ajouté Jerry Mackanga Bindza, indiquant qu’il s’agit d’une première phase.

 

 
GR
 

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