Gabon : Maintenus au gouvernement, ils s’engagent à œuvrer de plus belle

Au sein du nouveau gouvernement, plusieurs faisaient déjà partie de la précédente équipe dirigée par Raymond Ndong Sima. Si certains ont conservé leurs portefeuilles quand d’autres ont dû en changer, tous ont exprimé leur gratitude au chef de l’État, lui promettant de travailler encore plus.

Michel Régis Onanga Ndiaye, Camelia Ntoutoume-Leclercq et Mays Mouissi. © GabonReview (montage)
La composition du gouvernement de la 5e République est connue depuis le lundi 5 mai 2025. Coordonné par Alexandre Barro Chambrier, nommé vice-président du gouvernement le même jour, celui-ci compte 30 membres, dont 23 faisaient déjà partie de la précédente équipe dirigée par Raymond Ndong Sima. Et si 10 ont dû changer de poste, 13 ont conservé leurs portefeuilles respectifs. Mais tous, sur leurs réseaux sociaux, ont exprimé leur gratitude au président de la République et ont fait la promesse de ne ménager aucun effort pour mériter la confiance placée en eux. Il faut dire que le nouveau chef de l’État entend accélérer le rythme des réformes et la matérialisation des projets jugés primordiaux.
Mays Mouissi, qui a conservé le ministère de l’Environnement, a dit accueillir sa nomination «avec beaucoup d’humilité, conscient des défis qui sont les [leurs] et des attentes du peuple gabonais à l’endroit [de ce] gouvernement».
Considérant les attentes du patron de l’Exécutif, mais encore plus de celles de la communauté éducative dont elle bénéficie du soutien, la ministre d’État à l’Éducation nationale, Camelia Ntoutoume-Leclercq, assure elle aussi être «consciente de l’immensité des défis à relever» au poste qui était déjà le sien dans le gouvernement de transition. «Je m’engage à œuvrer inlassablement pour la transformation qualitative de notre système éducatif, conformément à votre très haute vision d’un Gabon nouveau, réformé, restauré et souverain», a-t-elle posté sur Facebook présentant sa nomination comme la «volonté (du Président) de promouvoir le mérite, l’expérience et, surtout, de poursuivre les importantes réformes engagées dans les sous-secteurs Éducation et Formation» durant les 20 derniers mois.
Maintenu à son poste, le patron de la diplomatie gabonaise, Michel Régis Onanga Ndiaye n’a pas non plus manqué d’exprimer sa gratitude à Brice Clotaire Oligui Nguema, disant accueillir sa nomination «avec une profonde humilité et un sens aigu du devoir». «Ce poste est un honneur, mais surtout une lourde responsabilité : celle de représenter notre nation avec dignité, fermeté et vision sur la scène internationale. Je m’y attellerai avec rigueur, loyauté et esprit de service, comme ce fut le cas pendant la Transition», a promis le ministre des Affaires étrangères qui a également dit rester à l’écoute de ses compatriotes, notamment ceux de la diaspora.

1 Commentaire
Vive les loges,malgré la corruption, détournements, continuer de dans l’impunité, personne n’aurait l’impunité avec la mort, pauvre ou riche,même vos loges tout ça personne n’échapperas.