Gabon : Près de 99% de réussite au CEP en 2025

Avec plus de 51 000 candidats inscrits, la session 2025 du Certificat d’études primaires (CEP) a enregistré ce mercredi 18 juin un taux de réussite estimé à 98,70 %. Un résultat jugé plus que satisfaisant pour le ministère de l’Éducation nationale.

La ministre d’État à l’Éducation nationale, Camelia Ntoutoume-Leclercq (à gauche), lors du lancement des épreuves écrites du CEP, le 5 juin 2025. © D.R.
Reporté «pour des raisons techniques», le 14 juin dernier, c’est finalement ce mercredi 18 juin que les résultats du Certificat d’études primaires (CEP) ont été publiés. Et ils sont très appréciables, selon la ministre d’État à l’Éducation nationale, qui les a officiellement dévoilés depuis l’école publique de Konda, à Moanda, dans la province du Haut-Ogooué. Camelia Ntoutoume-Leclercq évoque un taux de réussite estimé à 98,70 %. Pour cette session, 51 151 candidats étaient inscrits sur l’ensemble du territoire national, mais 50 694 ont pris part à l’examen et 457 étaient absents. Au total, 50 035 candidats ont été déclaré admis à l’issue des différentes épreuves. 6 59 candidat sont ajournés, soit 1,3 %.
Le nombre de candidats admis par province : Estuaire (27 918), Haut-Ogooué (5 092), Moyen-Ogooué (1 768), Ngounié (2 858), Nyanga (1 059), Ogooué-Ivindo (1 681), Ogooué-Lolo (1 247), Ogooué-Maritime (5 498), Woleu-Ntem (2 914).
«Ce moment solennel symbolise l’aboutissement d’un cycle fondamental dans la scolarité de nos enfants et consacre les efforts conjoints des élèves, des enseignants, des encadreurs et des familles. Je tiens à adresser mes plus chaleureuses félicitations à l’ensemble des admis, tout en exprimant mes encouragements aux autres, en les incitant à persévérer dans leurs efforts. Cette cérémonie, empreinte de joie et d’émotion, illustre notre engagement indéfectible à promouvoir une éducation inclusive, équitable et de qualité sur l’ensemble du territoire national», s’est réjoui le membre du gouvernement.

1 Commentaire
Félicitations aux élèves admis !
Mais quel paradoxe : tant d’admis, et pourtant si peu d’établissements pour les accueillir…
Je remarque que les provinces du Woleu-Ntem, du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo affichent un rapport admis/population particulièrement faible, toutes en dessous de 1,7 %, alors que les autres provinces dépassent les 2,1 %.
Cette disparité interpelle : s’agit-il de données démographiques surestimées dans certaines régions ou d’un manque d’encadrement scolaire lié à une moindre culture éducative locale ?
L’Ogooué-Maritime, pour sa part, se distingue avec le ratio le plus élevé : 2,90 %.
Cela pourrait s’expliquer par le niveau de revenu moyen plus élevé à Port-Gentil, où les salaires liés au secteur pétrolier permettent probablement aux parents de mieux accompagner la scolarité de leurs enfants, tant sur le plan du suivi que du choix d’établissements de qualité.