L’exploitation prochaine du gisement de fer de Baniaka, dont les réserves sont estimées à près de 2 milliards de tonnes de minerai de haute teneur, ouvre une nouvelle ère pour la province du Haut-Ogooué . Pour certains analystes, à l’instar d’Emmanuel Obakamba Ombana, spécialiste des questions de promotion de l’emploi des jeunes certifié par l’OIT, ce gisement devrait générer environ 2 700 emplois, constituant ainsi un nouveau levier pour la diversification de l’économie gabonaise. 

Des ouvriers sur un chantier à Franceville. © D.R.

 

Ce projet minier, stratégique à l’échelle nationale, s’inscrit dans la volonté de diversifier une économie longtemps dépendante du pétrole et au-delà de son potentiel industriel, le gisement de Baniaka pourrait devenir un catalyseur de transformation sociale. Avec plus de 2 700 emplois attendus, dont «700 directs et près de 2 000 indirects», l’initiative est porteuse d’espoir dans une province où le chômage touche près de 88 % de la population active, selon le site d’information Gabonews.com.

Dans ce sens, natif du 2ᵉ arrondissement de Franceville, Emmanuel Obakamba Ombana  a précisé que l’enjeu de ce projet dépasse la simple exploitation des ressources : «Le gisement de Baniaka ne doit pas seulement être une affaire d’exportation de minerai, il doit être avant tout une affaire de développement pour le Haut-Ogooué et pour la jeunesse du 2ᵉ arrondissement», défend l’acteur de la société civile, par ailleurs spécialiste des questions de promotion de l’emploi des jeunes certifié par l’Organisation internationale du travail (OIT).

Selon lui, cette richesse minière doit être orientée vers l’amélioration des conditions de vie locales, à savoir : la formation, l’innovation, l’entrepreneuriat, l’infrastructure et la prospérité partagée. Une vision qui, d’après le président de l’association Junior Entreprise Conseil, met en avant l’idée de transformer le minerai en valeur ajoutée humaine et sociale.

À travers cette approche, le projet de Baniaka semble donc illustrer la possibilité d’un développement plus inclusif, capable de fédérer les populations autour d’objectifs communs, loin des clivages politiques ou ethniques. Si les promesses se concrétisent, le Haut-Ogooué pourrait ainsi devenir un moteur de la diversification économique du Gabon, positionnant la province comme un pôle industriel incontournable et un modèle de redistribution équitable des retombées minières.

Thecia Nyomba (Stagiaire)

 
GR
 

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