Réclamé de longue date par les syndicats de greffiers, le nouveau statut particulier a été adopté par les députés. Fruit d’un long processus de négociations et de médiation, cette adoption pourrait marquer un tournant dans l’amélioration des conditions de travail dans la justice.

Instantané de la séance plénière. © D.R.

 

L’Assemblée nationale de la transition a adopté, mardi 17 juin 2025, le projet de loi portant statut particulier des greffiers. Défendu le 11 juin, par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux et chargé des Droits humains, Dr Séraphin Akure Davain, ce texte a recueilli la majorité des suffrages en séance plénière. Présidée par Jean François Ndongou, la séance a été conduite par la Commission des lois, des affaires administratives et des droits de l’Homme, qui a validé le texte à la majorité des voix. Cette adoption marque une étape décisive dans le long processus de revendications des greffiers, à l’origine de plusieurs mouvements de grève ces derniers mois.

Regroupés au sein du Syndicat national des greffiers du Gabon (Synagref) et du Syndicat des greffiers du Gabon (SGG), les professionnels de cette branche essentielle de la justice avaient suspendu leur grève à la suite d’une médiation menée par le Médiateur de la République, dans l’attente de l’adoption de ce texte. Sa validation par les députés devrait ouvrir la voie à un retour durable à la normale dans les juridictions. Présents au Parlement lors de l’examen du texte, plusieurs représentants des greffiers ont salué une «avancée significative».

Ce, en remerciant les autorités pour leur engagement en faveur de l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel judiciaire. Adopté selon une procédure d’urgence, le texte doit désormais être transmis au Sénat pour un vote en des termes identiques, avant sa promulgation par le président de la République.

 
GR
 

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