À Libreville, la ministre d’État, Camélia Ntoutoume Leclercq, a échangé, le 24 juin 2025, avec une délégation de l’ambassade chinoise, dans le cadre du renforcement de la coopération éducative entre le Gabon et la Chine. Dès la rentrée prochaine, l’enseignement du mandarin sera introduit dans les lycées et collèges de neuf provinces, avec l’appui de l’Institut Confucius, qui prévoit également la formation des enseignants locaux.

Camélia Ntoutoume Leclercq échangeant avec la délégation chinoise, le 24 juin 2025 à Libreville. © D.R.

 

Dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre le Gabon et la Chine, notamment dans le domaine de l’éducation, la ministre d’État, Camélia Ntoutoume Leclercq, a reçu, le 24 juin 2025, une délégation de l’ambassade de la République populaire de Chine. L’objectif : vulgariser l’apprentissage du mandarin dans les lycées et collèges de neuf provinces gabonaises dès la prochaine rentrée scolaire.

À cette occasion, le directeur chinois de l’Institut Confucius, Zhao Linjiang, a réaffirmé le soutien de son institution : «J’ai eu l’honneur d’échanger avec son Excellence, Madame la Ministre d’État sur le sujet, surtout de la promotion de la langue chinoise dans l’éducation nationale. L’Institut Confucius va soutenir avec tous ses efforts sur ce point. Madame la ministre a vraiment un grand projet pour la promotion de la langue chinoise dans le domaine de l’éducation nationale. L’Institut Confucius va travailler avec le ministère, avec l’appui de l’ambassade Chine pour concrétiser ce projet».

Le projet concerne aussi la formation des enseignants gabonais à la langue chinoise. « À part la promotion de la langue chinoise dans les établissements primaires et secondaires, on voudrait aussi promouvoir le chinois dans l’éducation professionnelle. Récemment, son excellence a abordé la formation des enseignants locaux pour l’apprentissage du chinois. Nous sommes tout à fait d’accord», a-t-il fait savoir, avant de poursuivre : «Après l’audience, je vais échanger avec les universités chinoises qui sont capables de former différents enseignants pour concrétiser ce projet. J’espère qu’avec cette audience, l’enseignement de la langue chinoise va beaucoup se développer au Gabon».

 
GR
 

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