Le Général des Mapanes désavoue son homologue Samy Boucalt et appelle au respect mutuel entre le Gabon et le Bénin

Alors que Sylvestre Moussavou, alias Samy Boucalt, aurait été mis aux arrêts, dans une déclaration, mardi 23 septembre 2025, Gael Koumba Ayouné, qui se présente comme «l’unique précurseur du réveil des Mapanes», a dénoncé les récentes tensions entre le Gabon et le Bénin ainsi que les agissements de son ancien compagnon de lutte. Tout en réaffirmant son attachement aux principes républicains et à la dignité nationale, il invite les autorités béninoises à montrer leur volonté de désescalade.

Gael Koumba Ayouné dit le Général des Mapanes, en février 2025, à Libreville. © GabonReview
Se présentant comme «le seul et unique, précurseur de l’éveil du Mapane», Gael Koumba Ayouné dit le Général des Mapanes a condamné avec fermeté les injures proférées à l’encontre du chef de l’État gabonais et de la Première Dame par certains individus béninois. «Nous condamnons avec la plus grande vigueur ces attaques indignes et irrespectueuses contre la plus haute autorité de notre pays et contre la Première Dame», a-t-il déclaré.
Cependant, il a également pris ses distances avec la réaction de Moussavou Sylvestre, alias Samy Boucalt, qui a cru bon devoir répondre à ces provocations par des actes de violence perpétrés à l’encontre des commerçants béninois ou simplement originaires de l’Afrique de l’Ouest. «La méthode employée par Samy Boucalt n’est pas la bonne. Dans un État de droit, la force ne remplace pas la loi, et la jungle ne peut jamais être confondue avec la République», a-t-il affirmé, saluant au passage la réaction mesurée des autorités gabonaises : «Je salue la sagesse des autorités gabonaises, qui ont eu la lucidité d’interpeller l’intéressé afin de montrer l’exemple.»
«La paix et le respect doivent être réciproques, et non à sens unique»
Dans un appel direct au Président béninois Patrice Talon, le Général des Mapanes a exhorté à une réciprocité dans les efforts de pacification. «Le Gabon, par sagesse, a pris ses responsabilités. Nous attendons du Bénin qu’il fasse de même. La paix et le respect doivent être réciproques, et non à sens unique», a-t-il invité.
Fidèle à son rôle de porte-voix du Mapane, Gael Koumba Ayouné a conclu son message en réaffirmant son engagement envers les valeurs républicaines : «Nous n’accepterons jamais l’injure ni la provocation, mais nous n’accepterons pas non plus la loi de la jungle.»
Cette sortie publique, à la fois ferme et nuancée, illustre sa volonté de défendre l’honneur du Gabon tout en appelant à une résolution pacifique des différends régionaux.

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