Législatives 2025 : Marius Assoumou Ndong, des parquets à l’hémicycle du palais Léon Mba ?

Ancien basketteur international passé par le Parti démocratique gabonais (PDG) dont il a été le chef de file des jeunes, Marius Assoumou Ndong dit Kemp a annoncé ce lundi 16 juin son intention de prendre part, en tant que candidat indépendant, aux élections législatives prévues avant la fin de cette année. Parmi les causes qu’il entend défendre à l’Assemblée nationale figure celle des familles monoparentales trop longtemps laissées pour compte dans le pays.

Marius Assoumou Ndong, candidat déclaré aux législatives 2025 dans le 1er arrondissement d’Oyem. © D.R (affiche officielle)

Le premier arrondissement d’Oyem (Woleu-Ntem) compte déjà un premier candidat pour les législatives prévues les samedi 27 septembre et samedi 11 octobre prochains. Marius Assoumou Ndong, plus connu sous le pseudo de Kemp, a officiellement déclaré sa candidature. L’ancien basketteur international gabonais passé par le PDG dont il a été le délégué national des jeunes précise qu’il y en va en candidat indépendant. Il avait en effet quitté l’ex-parti au pouvoir courant 2024 pour des raisons de convenance personnelle.

«Je souhaite mettre ma modeste expérience politique et ma détermination au service de l’avenir de notre espace commun. Cet avenir, nous le façonnons par nos choix, par nos actions, et surtout, par la confiance que nous pouvons mutuellement nous accorder», explique sur sa page Facebook l’entrepreneur sportif, qui dit être animé d’«une profonde conviction» de faire bouger les choses, aussi bien dans sa circonscription que partout au Gabon. Son projet, «Ensemble pour un destin commun», porte cette ambition, et est axé sur six points majeurs, soit autant de causes qu’il entend défendre à l’Assemblée nationale.

Un défenseur des familles monoparentales

Au nombre de ces causes figure celle des familles monoparentales, trop longtemps laissées pour compte au Gabon. Marius Assoumou Ndong informe qu’il entend faire du vide juridique autour de cette question un de ses «combats». «Il est temps que notre législation encadre ce phénomène que vivent près de 70% de nos ménages, les femmes étant les plus impactées», estime l’ancien chef de file de l’UJPDG, qui promet de revenir plus en profondeur sur le sujet au cours de la période de campagne électorale prévue dès le 17 septembre prochain.

En attendant, Kemp Assoumou souhaite que les populations du premier arrondissement d’Oyem se souviennent de son «engagement constant» pour le bien de leur circonscription. «Vous me connaissez, mon engagement régulier sur le siège depuis plusieurs années, ne pouvait pas me laisser insensible quant au soutien que j’ai souvent apporté aux mamans tenancières des activités génératrices de revenus, et aux apprenants par les donations de kits scolaires. L’électrification de la zone Tougou Tougou – Mekom Nkodjein fut faite, limitant ainsi momentanément le banditisme juvénile dans notre localité. Sans oublier l’organisation de plusieurs cérémonies populaires, à l’instar de la célébration de la fête des Mères et de la Saint-Sylvestre, qui sont une coutume dans notre arrondissement. Sur le plan sportif, le Marathon d’Oyem, dont la quatrième édition se tiendra en janvier prochain, et le CFAM (Centre de formation Assoumou Marius) parlent d’eux-mêmes», énumère celui qui s’engage à ne pas «être le député d’un quartier, d’une tribu, d’un clan ou d’une famille, mais un député au service du siège entier».