À 73 ans, l’ancien maire de la commune brigue l’unique siège de député disponible au 1er arrondissement de Mouila. Le président du PSD souhaite désormais rejoindre à l’Assemblée nationale son épouse Albertine, candidate au 3e siège du département de la Douya-Onoye. Parmi les adversaires de l’ancien vice-président de la République figure un membre du gouvernement actuel, porte-étendard du parti présidentiel, l’UDB.

Le président du Parti social-démocrate (PSD) est candidat à la députation sur le siège unique du 1er arrondissement de Mouila. © D.R.

 

Il avait été recalé lors de la présidentielle d’avril dernier en raison de son âge. Cette fois, Pierre-Claver Maganga Moussavou prendra part aux élections législatives de septembre prochain. À 73 ans, l’ancien vice-président de la République a vu sa candidature validée par la Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER). Il brigue le siège unique du 1er arrondissement du chef-lieu de la province de la Ngounié.

Après avoir été l’édile de cette commune plusieurs années durant, le président du Parti social-démocrate (PSD) ambitionne désormais d’intégrer l’Assemblée nationale. Il devrait y rejoindre son épouse Albertine, elle-même candidate du PSD sur le 3e siège du département de la Douya-Onoye. Un couple au Palais Léon Mba ? C’est plutôt rare. Et si Mme Maganga Moussavou, qui siège à la chambre basse du Parlement presque sans discontinuer depuis 1990, semble déjà bien partie pour rempiler, pour son époux, c’est loin d’être acquis.

Au 1er arrondissement de Mouila, Pierre-Claver Maganga Moussavou sera aux prises avec sept candidats, dont un membre du gouvernement : Marcelle Ibinga épse Itsitsa. La ministre de la Fonction publique et du Renforcement des capacités est, elle aussi, candidate à ces législatives pour le compte de l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB), parti de Brice Clotaire Oligui Nguema. La Parti démocratique gabonais (PDG), qui en a visiblement fini avec sa querelle interne, a également positionné un candidat sur cette circonscription. La partie s’annonce donc rude sur le terrain. Même si l’ancien maire bénéficie encore d’un capital sympathie non négligeable dans la commune, et particulièrement dans cet arrondissement.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Dolsy dit :

    Il ne raccroche jamais le papa-là ?

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