Dans la perspective des élections jumelées prévues au Gabon dès septembre prochain, le ministre de l’Intérieur a lancé ces derniers jours une série d’échanges avec divers acteurs intervenant dans le processus électoral. À trois mois des législatives et locales, Hermann Immongault n’entend pas se laisser surprendre.

Moment de la séance de travail du 23 juin 2025 au ministère de l’Intérieur. © D.R.

 

Le 27 septembre prochain, les Gabonais seront à nouveau appelés aux urnes dans le cadre des élections législatives et locales devant permettre au pays de sortir définitivement de la période de transition issue du coup d’État du 30 août 2023. À trois mois de ces élections jumelées, au ministère de l’Intérieur, les préparatifs ont officiellement été lancés. Ce lundi 23 juin, en prélude au lancement du processus électoral devant conduire à l’organisation desdits scrutins, Hermann Immongault a présidé une réunion dite stratégique avec ses équipes. Il s’est agi de «discuter du chronogramme opérationnel du processus électoral», indique son service de communication.

Les points abordés au cours de cette séance de travail, précise-t-on, portaient sur la mise en place de la Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER), la révision de la liste électorale, l’élaboration du circuit de l’électeur pour ces élections qui seront couplées,  ainsi que la détermination des dates de dépôt et d’examen des candidatures. À propos de l’examen des candidatures à ces prochaines élections, la séance de travail de ce lundi a également abordé la question liée aux éventuelles candidatures des responsables des administrations déconcentrées et décentralisées sous tutelle du ministère de l’Intérieur. Une épineuse question qui interroge le futur rôle des délégués spéciaux nommés au lendemain de l’arrivée des militaires au pouvoir. À l’avenue de Cointet, on promet que «toutes les conclusions et mesures feront l’objet d’une communication officielle au temps opportun».

La séance de travail de ce lundi intervient après celle du samedi 21 juin avec Multipress. Avec ce partenaire technique du ministère de l’Intérieur, il s’est agi de «poser les bases d’une bonne coordination entre les services du ministère et ce partenaire technique afin de garantir un scrutin efficace, transparent et sécurisé». Aussi, les échanges ont-ils porté sur l’état du matériel électoral (recensement des urnes disponibles, identification des besoins complémentaires, choix des formats les mieux adaptés à la réalité du terrain) ; les caractéristiques des bulletins de vote et des enveloppes, conformément aux dispositions du code électoral ; la validation des supports électoraux, préalable indispensable au lancement de la production par Multipress ; l’ajustement du calendrier de travail afin d’optimiser les délais de réalisation et d’assurer la disponibilité du matériel dans les temps requis.

 

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire