Réunis le 26 août pour leur 8e Conseil d’administration extraordinaire, les responsables de l’École nationale d’administration (ENA) ont adopté des recommandations clés. Formation pratique des élèves, organisation du prochain concours et adoption du statut de l’établissement étaient au cœur des échanges, avec pour ambition de consolider le rôle de l’ENA comme pépinière de l’élite nationale.

Un 8e Conseil d’administration extraordinaire marqué par des décisions stratégiques, le 26 août 2025. © GabonReview

 

L’École nationale d’administration (ENA) a tenu ce mardi 26 août 2025 son 8e Conseil d’administration extraordinaire à son siège. Plusieurs points importants figuraient à l’ordre du jour, notamment l’évaluation de la rentrée académique, l’examen du statut de l’établissement, la situation administrative de certains agents ainsi que des questions diverses.

«À l’issue de ces travaux, il y a un certain nombre de recommandations qui ont été prises, notamment sur la formation des énarques, parce qu’après les cours théoriques, il y aura la formation pratique, c’est-à-dire les stages. À cela, il faut ajouter l’organisation juridique de l’ENA à travers l’adoption de son statut», a expliqué Alain Charles Rotimbo, secrétaire général du ministère de la Santé, représentant le ministre de la Fonction publique, qui présidait les travaux.

Si les questions budgétaires n’ont pas été abordées, les administrateurs ont longuement discuté de l’organisation du prochain concours et de la consolidation du statut de l’ENA, afin de renforcer sa vocation à former une véritable élite nationale.

Tout se passe bien à l’ENA

Un moment des travaux. © GabonReview

Le président du conseil par intérim s’est voulu rassurant sur le bon déroulement des activités à l’ENA. «Les élèves suivent le cours normalement, que ce soit à l’ENA ou en décentralisé, parce que nous avons, compte tenu des effectifs, choisi un certain nombre de sites. Donc tout se passe normalement, et bientôt ils vont aller en stage à partir du mois d’octobre», a-t-il indiqué.

Un constat partagé par la directrice générale de l’ENA, le Dr Adèle Sabine Ilama Mombot épse Nguimbi, qui a exprimé sa satisfaction : «Nous sommes satisfaits de l’ensemble des contributions des administrateurs pour trouver des solutions pour le bon fonctionnement de l’École nationale d’administration».

 
GR
 

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