Face à la multiplication des occupations anarchiques et des détournements d’équipements publics, la mairie de Libreville somme les contrevenants de libérer les espaces concernés, sous peine de sanctions.

Exemple de séquestration d’un poteau de distribution électrique dans une habitation à Libreville. © GabonReview

 

À Libreville, les autorités municipales tirent la sonnette d’alarme. Dans plusieurs quartiers, des habitants se sont approprié illégalement des espaces et infrastructures relevant du domaine public. La mairie dénonce notamment la séquestration de poteaux électriques, d’émetteurs, de transformateurs de la SEEG et de compteurs d’eau. D’autres infractions concernent l’extension irrégulière de parcelles au-delà des limites fixées, ainsi que l’occupation anarchique de terrains communaux.

Dans un communiqué rendu public le 8 août 2025, le délégué spécial de la commune de Libreville invite les contrevenants à régulariser spontanément leur situation : démolir sans délai les constructions érigées en violation des règles d’urbanisme et respecter scrupuleusement les dispositions encadrant l’occupation du domaine public communal.

La mairie prévient que le non-respect de ces injonctions entraînera l’intervention de ses services compétents, conformément aux lois et règlements en vigueur. «Nous comptons sur le sens de la responsabilité et de la citoyenneté de tous pour un aménagement harmonieux et sécurisé de l’espace urbain», a insisté le délégué spécial.

Cette mise en garde intervient dans un contexte où, dans le Grand Libreville, les empiètements sur le domaine public routier sont fréquents. Or, les emprises du patrimoine routier national s’étendent légalement sur 60 mètres de part et d’autre des voies express et routes rapides à deux fois deux voies, 30 mètres pour les routes nationales et 15 mètres pour les routes d’intérêt régional.

 
GR
 

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