Pour éviter une potentielle seconde vague de contamination au coronavirus dans leur pays, les autorités françaises prévoient d’imposer l’observation d’une période de quarantaine pouvant aller jusqu’à 30 jours à toutes les personnes qui entreront prochainement sur le territoire national. Cette mesure concernera essentiellement les voyageurs venus de pays hors EU, tel que le Gabon, possédant ou non la nationalité française.

Les futurs voyageurs pour la France subiront un isolement ou une quarantaine de 14 à 30 jours aussitôt entrés sur le sol français (Illustration). © Bertrand Guay / AFP

 

L’après Covid-19 s’annonce difficile pour les futurs voyageurs gabonais souhaitant se rendre en France. Le gouvernement français prévoit en effet de renforcer les conditions d’entrée sur le territoire national pour les voyageurs venus de pays hors d’Europe, de la zone Schengen ou du Royaume-Uni. Olivier Véran, a informé le week-end que, conformément au projet de loi portant prolongation de l’état d’urgence sanitaire dans le pays, des périodes de quarantaine ou d’isolement pourraient être systématiques et obligatoires. Celles-ci peuvent aller de 14 à 30 jours selon les cas, a précisé le ministre français de la Santé.

«La quatorzaine, c’est pour les gens qui ne sont pas symptomatiques, l’isolement concerne les gens qui auraient été diagnostiqués positifs au coronavirus sur constatation médicale» a-t-il distingué, précisant que cette mesure qui concerne aussi bien les Français que d’autres nationalités devrait prendre effet dès le 11 mai prochain.

Seulement, ni les lieux de ces potentielles mises en isolement ni le caractère de la prise en charge des futurs voyageurs n’ont encore été précisés. Le gouvernement français annonce qu’il communiquera prochainement sur la question. Pour l’heure, officiellement, les frontières aériennes entre le Gabon et la France sont fermées pour ce qui est des vols commerciaux.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. ELISA dit :

    @Gabon Review : Nous constatons que les sujets relatifs aux gabonais bloqués à l’étranger et dans l’attente d’un rapatriement ont disparus de vos rubriques depuis l’annonce du report à on ne sait quand de cette opération.
    Beaucoup de gabonais dans cette situation doivent espérer que ce sujet n’ai pas été classé dans le lot des dossiers « non prioritaire ».
    « Je serais heureux quand les gabonais seront heureux ! »
    Pour le moment il y en a au moins 954 qui attendent avec une impatience de plus en plus difficile à mesurer de rentrer dans leur pays.

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