Le ministre d’État chargé de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, Henri Claude Oyima, a ouvert le 30 juillet 2025 les conférences budgétaires sur les dépenses de l’État destinées à l’élaboration du projet de Loi de finances 2026. Ces rencontres, inscrites dans le cadre des directives présidentielles et du calendrier fixé par le Premier ministre, succèdent aux conférences sur les recettes de l’État tenues du 21 au 25 juillet. 

Les membres du gouvernement et leurs collaborateurs lors de l’ouverture des conférences budgétaires sur les dépenses de l’État. © D.R.

 

Les travaux ouverts ce mercredi 30 juillet par le ministre d’État en charge de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, Henri Claude Oyima, visent à bâtir un budget aligné sur le Plan stratégique nouvel édifice (PSNE) 2025-2032 et les Objectifs de développement durable (ODD), tout en garantissant des financements importants. «Chaque dépense devra être justifiée, évaluée et priorisée», a fait savoir le ministre des Finances.

Ces travaux réunissent plusieurs membres du gouvernement et leurs collaborateurs, avec l’objectif de construire un budget crédible, soutenable et transformateur. Le ministre a insisté sur une rupture dans la gouvernance financière, marquée par une gestion plus rigoureuse, transparente et responsable des ressources, intégrant une réflexion globale sur l’ensemble des ressources publiques. 

À ce niveau, l’accent est en effet mis sur une nouvelle culture budgétaire où chaque dépense doit permettre une transformation concrète et mesurable. «Le lancement de ces conférences a marqué une rupture dans notre gouvernance financière avec une réflexion structurée sur l’ensemble des ressources afin d’élargir l’espace fiscal. De même, les conférences sur les dépenses et les investissements obéiront à une nouvelle culture de rigueur, de transparence et de responsabilité», a indiqué le ministre des Finances, Henri Claude Oyima.

Chaque dépense devra donc désormais répondre à un objectif précis et être conforme à la vision de développement du Gabon, reflétant ainsi la volonté de viser un impact réel et évaluable. 

Vers un mécanisme de contrôle pour une meilleure discipline budgétaire

Quelques membres du gouvernement. © D.R.

La mise en place d’un mécanisme de contrôle est également prévue afin d’assurer la discipline budgétaire et empêcher la reconduction automatique des dépenses. Ce système vise à aligner l’allocation des crédits sur les sept priorités présidentielles, notamment dans les domaines clés comme l’énergie, l’éducation, le logement, et l’industrialisation. «Il ne s’agit plus simplement de dépenser, mais de transformer, d’impacter et de rendre compte», a-t-il poursuivi, soulignant que «chaque dépense devra répondre à un objectif précis, mesurable et conforme à notre vision de développement».

Cette nouvelle approche de gestion financière cherche à optimiser l’intégration des politiques sectorielles dans la planification budgétaire, améliorer la qualité des projets et favoriser une meilleure efficience dans l’utilisation des ressources publiques. L’objectif est de réorienter les dépenses vers des projets à fort impact socio-économique, dans le but d’améliorer les indicateurs de développement humain et d’atteindre les ODD (énergie, l’eau, l’éducation, la formation professionnelle, l’habitat, le logement, les infrastructures, le numérique, l’industrialisation, l’entrepreneuriat et l’agriculture). La transparence et la responsabilité sont mises en avant comme piliers majeurs pour garantir un avenir plus prospère et équitable pour le Gabon. 

Les rencontres s’achèvent le 4 août prochain.

 
GR
 

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