Marine marchande : La tournée des popotes du Directeur général

Du 17 au 20 juin 2025, Jean Cruz Lessagui a effectué une tournée de terrain dans plusieurs stations et délégations provinciales de la Marine marchande. Objectif : prendre le pouls des services déconcentrés et transmettre les orientations stratégiques du ministère de tutelle.

Du 17 au 20 juin 2025, Jean Cruz Lessagui a effectué une tournée de terrain dans plusieurs stations et délégations provinciales de la Marine marchande. © D.R.
Se rendant successivement à Cocobeach, Kango, Gamba, ainsi qu’aux délégations provinciales des affaires maritimes et fluviales (DPAMF) de la Nyanga et du Moyen-Ogooué, le directeur général de la Marine marchande, Jean Cruz Lessagui, a entrepris une tournée à la fois opérationnelle et symbolique. Ce déplacement, qui s’est étalé sur quatre jours, visait à renforcer le lien hiérarchique avec les agents en poste dans les zones reculées tout en leur réaffirmant le rôle stratégique de leur mission.

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Lors de ses différentes escales, le directeur général n’a pas manqué de rappeler le message porté par Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, ministre des Transports, de la Marine marchande et de la Logistique. Un message axé sur l’efficacité, la rigueur et la bonne gestion des ressources, dans un contexte où l’administration maritime est désormais perçue comme une régie financière à part entière.
Jean Cruz Lessagui a également mis l’accent sur les attentes institutionnelles en matière de déontologie, d’éthique et de performance. «Il ne s’agit pas seulement d’exercer une présence administrative, mais bien de remplir avec exigence des missions qui engagent la souveraineté maritime de notre pays», a-t-il signifié à ses collaborateurs.
Soutien logistique et amélioration des conditions de travail
Au-delà du discours, le directeur général a joint l’acte à la parole. Dans chacune des entités visitées, des consommables et des équipements informatiques ont été remis aux agents afin d’améliorer leurs conditions de travail et de renforcer leur capacité opérationnelle.
Cette tournée, la première du genre depuis sa prise de fonctions, semble avoir été bien perçue par les personnels de terrain. Elle traduit une volonté de proximité managériale et d’impulsion nouvelle pour une administration maritime en pleine mutation.

2 Commentaires
«Il ne s’agit pas seulement d’exercer une présence administrative, mais bien de remplir avec exigence des missions qui engagent la souveraineté maritime de notre pays»…
La souveraineté maritime d’un pays, aux yeux du monde, passe par une marine marchande et une marine nationale équipées d’une flotte navale de navires au Long Cours.
Prenons le cas de la Marine Marchande. Depuis la liquidation de la SONATRAM (Société Nationale de Transport Maritime) en 1998, société qui disposait de Navires de grands tonnages (LA MPASSA, l’ABANGA et le NYANGA) effectuant les lignes maritimes Afrique-Europe-Asie, la Marine Marchande est redevenue une simple régie financière.
Ces navires battaient pavillon Gabonais et représentaient dignement la souveraineté du GABON à travers les océans et les grands ports maritimes du MONDE (ROTTERDAM, ANVERS, le HAVRE, DUNKERQUE, SINGAPOUR, HONG-KONG, DURBAN, ABIDJAN, etc…
Les grandes écoles de formations des Officiers navigants marine marchande existent à travers le monde, et plus particulièrement en FRANCE (Le HAVRE, NANTES et MARSEILLE; ceci pour faire un parallèle avec la relance actuelle des activités du Transport aérien avec FLY GABON (AIR GABON à l’époque de la SONATRAM).
Les activités souveraines de Transport aérien ont été relancé au GABON, à quand la relance du Transport maritime souverain?
«Il ne s’agit pas seulement d’exercer une présence administrative, mais bien de remplir avec exigence des missions qui engagent la souveraineté maritime de notre pays»…
La souveraineté maritime passe par:
1- une marine nationale équipée des navires adéquats et des équipements navals pour la surveillance des côtes maritimes (Stations radars à long portée, etc…).
2- les services des gens de mer et équipements portuaires de la marine marchande équipés convenablement pour les contrôles techniques des navires marchands entrant dans les ports gabonais.
3- une brigade nautique de la Gendarmerie Nationale équipée en équipements navals permettant de réaliser les missions en tous temps et sur les 800 Km de côte maritime du GABON.
4- une brigade nautique des Douanes Gabonaises équipée convenablement pour contrôler les navires marchands et de pêche en Haute mer dans les eaux du GABON.
5- Installer des « PREFECTURES MARITIMES » à COCOBEACH, PORT-GENTIL, OWENDO, MAYUMBA, LAMBARENE… dans les zones à haut potentiel de trafic maritime.