Une délégation d’entreprises québécoises, conduite par Alain Carrier, a rencontré ce 9 septembre le ministre des Mines, Gilles Nembé. Objectif : explorer les besoins du Gabon en infrastructures minières et relancer une coopération bilatérale en sommeil depuis une décennie.

Le ministre Gilles Nembé échangeant avec les investisseurs québécois en présence de Martine Bondo, consul honoraire du Canada au Gabon, le 9 septembre 2025. © D.R.

 

Le ministre des Mines, Gilles Nembé, a reçu ce mardi 9 septembre 2025 une délégation d’entreprises québécoises conduite par Alain Carrier, directeur des services économiques du Québec. L’objectif de cette mission était double : mieux cerner les besoins du Gabon en matière de développement minier et présenter les expertises canadiennes dans ce secteur stratégique.

«L’objectif aujourd’hui était de prendre contact afin de connaître les besoins du Gabon en matière de développement de ses infrastructures minières et, d’autre part, de présenter les expertises québécoises reliées au secteur», a expliqué Alain Carrier. Fort de deux décennies d’expérience dans le développement économique, ce dernier dit vouloir inscrire le partenariat avec le Gabon dans une stratégie globale de rapprochement avec l’Afrique.

Les entreprises québécoises proposent un accompagnement couvrant l’ensemble de la chaîne d’exploitation minière : infrastructures énergétiques, traitement des eaux, extraction et opérations minières. «Nous comptons faire bénéficier le Gabon de notre savoir-faire afin d’être un véritable partenaire», a souligné le chef de la délégation.

Les projets du secteur minier gabonais présentés 

De son côté, le ministre Nembé a réaffirmé la volonté du gouvernement d’accueillir tout investisseur prêt à soutenir la modernisation du secteur. Il a notamment présenté aux hôtes canadiens les projets phares, dont ceux de Belinga et Baniaka au Sud-Est, la mine de potasse de Banio et le gisement de niobium, élément clé dans la production d’acier. Le membre du gouvernement a également rappelé que le potentiel minier du Gabon reste encore largement sous-exploré, estimé à seulement 35 à 40 % de ses capacités connues, offrant ainsi de vastes opportunités aux partenaires étrangers.

Cependant, un obstacle persiste : l’absence d’ambassade du Canada au Gabon, perçue comme un frein aux échanges commerciaux. Il revient aux entreprises de convaincre leur gouvernement afin que la présence canadienne soit renforcée sur le continent, à l’image des États-Unis. La délégation québécoise a été introduite au bureau du ministre des Mines par Martine Bondo, consul honoraire du Canada au Gabon.

 
GR
 

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