Ministère de la Justice : Séraphin Akure-Davain trace la voie

Le ton est donné au ministère de la Justice. Installé, Séraphin Akure-Davain a entamé une série de rencontres avec les responsables des juridictions et de la Sécurité pénitentiaire à qui il a présenté les grandes orientations de la politique judiciaire du gouvernement. Dans les trois mois à venir, un état des lieux complet sera mené sur le terrain, prélude à des réformes structurelles.

Le Garde des Sceaux, Dr Séraphin Akure-Davain lors des échanges. © D.R.
Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, chargé des Droits humains, Séraphin Akure-Davain, a entamé une série de réunions de prise de contact avec les responsables des administrations placées sous sa tutelle. Objectif : exposer la stratégie du gouvernement pour la mise en œuvre de la politique judiciaire et carcérale. Les 14 et 15 mai 2025, les hauts responsables des Cours et Tribunaux, ainsi que le Commandement en chef de la Sécurité pénitentiaire, dirigé par le Général Papa Lebama, ont été les premiers à être reçus. Ces rencontres, organisées en présence du secrétaire général de la Chancellerie, Martin Obandja Owoula, ont permis au Garde des Sceaux de décliner les grands axes de son action.

Photo de famille avec ses collaborateurs. © D.R.
Le ministre a insisté sur la nécessité de travailler avec efficacité et célérité, conformément aux instructions du chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema. Il a annoncé un état des lieux exhaustif de la situation judiciaire et carcérale dans les trois prochains mois. Pour ce faire, il prévoit des visites de terrain dès la semaine prochaine afin de prendre la mesure des réalités du secteur, d’identifier les besoins prioritaires et d’établir une évaluation budgétaire réaliste pour les 100 premiers jours du nouveau régime. Face aux responsables des juridictions, Akure-Davain a posé les fondements d’une justice rénovée : plus rapide, plus efficace et résolument tournée vers le service aux citoyens.
Il a également présenté la feuille de route ministérielle et fixé une échéance à fin mai pour les premiers rapports de situation et propositions concrètes, accompagnés de budgets prévisionnels. Cinq priorités ont été mises en avant : la mise à jour des textes juridiques en conformité avec la nouvelle Constitution, l’audit et le renforcement des capacités du personnel, l’évaluation des infrastructures et des conditions de travail, la mise en place de plans d’action par juridiction pour améliorer leur performance, ainsi que le désengorgement des prisons et l’optimisation de la détention préventive.

1 Commentaire
Un poste qui ne devrait jamais revenir à un politicien de carrière. On peut toujours faire confiance à la rigueur du médecin dans ce département ou des reformes sont très attendus.