Le secteur du mobile money a connu, fin-mars 2025, un léger recul de son chiffre d’affaires global, avec un indice en baisse de 1,8%. Cette baisse, relevée par la dernière Note de conjoncture sectorielle du ministère de l’Économie et des Finances, est principalement due au repli des volumes de transactions sur la plupart des services, excepté les transferts internationaux au sein de la zone Cemac – Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale -, qui affichent une dynamique positive. 

L’activité du mobile money demeure solide sur le plan annuel, avec une augmentation notable de 13,7% par rapport au premier trimestre 2024. © D.R.

 

La Note de conjoncture sectorielle du ministère de l’Économie et des Finances du premier trimestre 2025 indique que le secteur du mobile money a enregistré une baisse de son chiffre d’affaires. Un recul chiffré à 1,8%. Malgré ce léger ralentissement trimestriel, l’activité demeure solide sur le plan annuel, avec une augmentation notable de 13,7% par rapport au premier trimestre 2024. 

Pour les souscripteurs, le premier trimestre 2025 révèle une légère progression du nombre total de comptes mobile money, en hausse de 1,35%. Cette évolution est surtout portée par la croissance des comptes non actifs, qui augmentent de 1,58%. De manière plus significative, le nombre total de comptes a crû de 24% en un an, avec une hausse de 18% des comptes actifs, témoignant d’un essor marqué de l’utilisation des services de mobile money par les populations.

En ce qui concerne les transactions, la Note de conjoncture sectorielle indique qu’un léger retrait de 0,73% du nombre total d’opérations a été observé sur le premier trimestre 2025. On explique ce recul traduit par une certaine atonie du marché sur les principales opérations mobiles money. Cependant, les transferts internationaux au sein de la zone Cemac se démarquent par une progression notable de 9,8%, reflétant une intensification des échanges financiers entre les pays membres.

Sur le plan annuel, l’activité du mobile money maintient une dynamique positive avec des gains généralisés sur l’ensemble des services financiers. Cette tendance illustre un meilleur accès des populations aux services financiers de base via les technologies mobiles, renforçant ainsi l’inclusion financière dans la région. Le secteur reste donc porteur et joue un rôle clé dans la transformation digitale de l’économie locale.

 
GR
 

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