Sous la houlette du Délégué spécial en charge de la mairie de Libreville, Adrien Nguema Mba, la municipalité centrale a entrepris, le 12 août, une opération de sensibilisation et de marquage sur le linéaire Tour–Gare routière au marché Mont-Bouët. L’initiative entend réorganiser cet axe commercial en ciblant les constructions anarchiques qui perturbent la fluidité de la circulation, engendrent l’insécurité et dégradent l’espace urbain.

Les agents de la mairie sillonnant l’allée entre la Tour et la Gare routière. © D.R.

 

Situé dans le 3ᵉ arrondissement, le plus grand marché du Gabon est de plus en plus saturé. L’un de ses axes d’envergure, le linéaire Tour–Gare routier, est l’illustration parfaite de cet état de chose. Toutes choses ayant amené la municipalité de Libreville à engager, depuis le 12 août, une opération de sensibilisation des commerçants, opérateurs économiques et de marquage des constructions anarchiques installés sur cette voie. 

Sécuriser les espaces publics, fluidifier les déplacements et à améliorer les conditions d’accueil

Cette initiative vise à réorganiser cet important axe commercial, à enrayer les constructions anarchiques qui perturbent la fluidité de la circulation et dégradent l’espace urbain. Il s’agit d’une première étape, indiquent les autorités de la mairie, dans un projet plus global de réaménagement visant à renforcer l’attractivité et la sécurité de cette zone de grande affluence.

«Ce projet vise à améliorer la fluidité de la circulation et à revaloriser l’espace urbain, dans le strict respect des réglementations en vigueur», indique la mairie de Libreville, qui conviait les responsables des bâtiments marqués à une réunion avec le premier magistrat de la ville, le mercredi 13 août 2025.

L’opération a donc débuté par le marquage des espaces concernés, étape nécessaire permettant d’identifier clairement les emprises des constructions non autorisées ou irrégulières qui devront être démantelées ou ajustées. Ce travail de terrain précède un plan d’ensemble destiné à sécuriser les espaces publics, à fluidifier les déplacements et à améliorer les conditions d’accueil des commerçants et des clients. 

Cet axe était devenu le repaire des bandits

Sur la voie concernée par cette opération, c’est le désordre total. Les agents de la municipalité commis à la tâche ont eux-mêmes eu du mal à se faufiler dans le dédale né de l’anarchie entre étals de fortune, commerçants et usagers.  Mont-Bouët étant un véritable poumon économique de la capitale gabonaise, cette installation anarchique des boutiques et les extensions non conformes aux normes d’urbanisme ont drastiquement affecté sa physionomie. D’où l’action de l’hôtel de ville qui veut redonner les couleurs aux infrastructures municipales et de la capitale.

Il est donc question de sensibiliser les occupants de ces allées, de lutter contre les encombrements problématiques, dangereux pour les commerçants et les nombreux usagers présents dans cette ancre du commerce. Toutes choses devant permettre de rétablir une meilleure circulation tout en encadrant les constructions pour respecter les règles urbanistiques en vigueur.

«Il faut une action pareille dans cet endroit. Cet axe était devenu le repaire des bandits. On arrache les sacs comme il n’est pas permis. Il faut vraiment remettre de l’ordre», a souhaité un usager de ce couloir entre la Gare routière et la Tour. 

 
GR
 

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