Non-participation du Gabon au Hajj 2022 : Les précisions de l’imam Océni

Les musulmans du Gabon qui souhaitaient accomplir le hajj cette année ne le feront pas. Si le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG) avait déjà annoncé la mauvaise la nouvelle, l’imam Ismaël Océni Ossa a apporté quelques précisions pour expliquer cette situation. Selon lui, les mesures restrictives dues au Covid-19 ont occasionné une augmentation de la somme à verser par chaque pèlerin et beaucoup ont abrogé le projet.

L’imam Ismaël Océni Ossa s’exprimant au sujet du hajj 2022. © D.R.
«Vous le savez très bien, le Conseil n’organisera pas le pèlerinage cette année. Ce n’est pas parce que le Conseil n’a pas d’argent pour l’organiser. On n’a pas besoin d’argent pour organiser le pèlerinage puisque c’est le pèlerin lui-même qui amène son argent», a déclaré le président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), l’imam Ismaël Océni Ossa.
L’annonce de la non-participation du Gabon au pèlerinage de cette année a suscité plusieurs interprétations, peu après l’annonce du CSAIG. L’imam a pour ainsi dire voulu apporter quelques précisions notamment, sur le fait que dans l’esprit de certains, le voyage des pèlerins était pris en charge par le CSAIG. Ce qui n’est pas le cas.
Selon Ismaël Océni Ossa, avant le ramadan, le montant pour participer au pèlerinage de la Mecque avait été fixé à 3 millions de francs CFA par personne, et le quota des participants revu à la baisse. Soit, de 180 à 81 pèlerins. «Avant la fin de ramadan, la liste était déjà complète. Nous avons essayé de négocier afin qu’un quota d’un peu plus de 80 nous soit toujours réservé, mais nous n’avons pas eu une réponse favorable en ce sens» a fait savoir l’imam.
Par ailleurs, a-t-il souligné, les visas délivrés pour le Gabon dans ce cadre sont uniquement réservés aux détenteurs du passeport gabonais. «C’est-à-dire pour les Gabonais. Ça peut se comprendre car chaque pays a ses quotas. Donc, parfois ils s’étonnent de voir le passeport d’un autre pays dans le quota donné au Gabon entre temps, ce pays aussi son quota», a-t-il commenté.
Cependant, a-t-il fait savoir, le Gabon a toujours une faveur sur la base de laquelle il pouvait compter 10% d’étrangers dans sa délégation. «Ils nous ont toujours accordé cette faveur mais cette année à cause de la Covid, il y a beaucoup d’autres restrictions qui se sont rajoutées», a expliqué l’imam. Si l’Arabie saoudite annonçait qu’elle autoriserait un million de musulmans du monde à participer au grand pèlerinage annuel à La Mecque cette année, l’imam gabonais explique que cette décision a cependant été conditionnée par une limitation des effectifs et une envolée du coût de participation. Estimé au départ à 3 millions de francs CFA pour les pèlerins gabonais, il aurait pu atteindre 4,8 millions de francs CFA par personne. Une somme pas à la portée de tous.
«Alors, les pèlerins qui s’étaient déjà manifestés, certains ont été consultés et ont préféré laisser tomber», a fait savoir Ismaël Océni Ossa. Selon lui, d’autres qui avaient des promesses d’aide ont essuyé les désistements des donateurs au regard des coûts élevés. «On a donc annoncé aux pèlerins la mauvaise nouvelle en leur garantissant le remboursement intégral de ce qu’ils ont versé», a-t-il indiqué. Cette année, la plupart des pays participant au hajj, sont confrontés à la même situation.

1 Commentaire
Le Gabon n’est pas une terre musulmane, il faut que tous ces émigrés Ouest-Africains le comprennent, mais également ce que le Gabon a comme gouvernement. Les BONGO qui sont devenus musulmans par pur opportunisme entrainent bêtement le pays vers des lendemains tristes qu’ils n’imaginent pas. Partout où ces « fous de Dieu » cohabitent avec des non musulmans il y a des problèmes. Ceux du Gabon arriveront un jour ce n’est qu’un problème de temps. Quand ils atteindront une masse critique, vous verrez. Cette bande d’irresponsables Gabonais que sont les ALI BONGO & co, cet infime pourcentage de Gabonais de souche (- de 0,001%) devenus musulmans pour simplement imiter OMAR et pour des bas intérêts et absolument pas par conviction aura conduit le pays dans une impasse irréversible avec des fondamentalistes téméraires soutenus par les pires dictatures du Moyen-Orient. Regardez ce qui se passe dans de grands pays comme le Nigeria, le Cameroun, le Tchad pour ne citer que ceux-là. Faut pas oublier que le SOUDAN a été divisé à cause de la domination que voulait imposer les musulmans du Nord aux Chrétiens du SUD. La Cohabitation avec l’homme musulman, très sectaire, hypocrite et réfractaire aux autres croyances n’est pas possible. Si cet Océni pouvait être Imam à Cotonou ou Portonovo, ce serait bien pour lui et surtout pour nous Gabonais. Nous sommes une terre bantoue avec nos valeurs ancestrales, on a hérité du christianisme; ca nous va très largement. Que l’islam très marginal dans le pays reste là où il est , c’est-à-dire dans l’ombre.
Yen a marre avec ces bêtises.