«Nous avons été présents sur le terrain quand d’autres parlaient» (Fondation Sylvia Bongo Ondimba)

Après près de deux ans de silence et un tour par la case prison pour sa présidente, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille (FSBO) se relance et revendique sur les réseaux sociaux son droit à la parole, en reconnaissance des œuvres qu’elle a posées 12 années durant au bénéfice des Gabonais les plus vulnérables.

La Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille (FSBO) estime que «ce qu’on a tenté d’effacer mérite d’être vu, su et retenu» © D.R.
Sa présidente avait prévenu en juillet dernier, alors qu’elle dénonçait, entre autres, les conditions de détention auxquelles son fils aîné et elle-même avaient été soumis 20 mois durant à Libreville. La Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille (FSBO) a emboîté le pas. Elle a revendiqué le week-end écoulé sur les réseaux sociaux son droit à la parole pour les actions qu’elle a posées en faveur des Gabonais, dont les jeunes et les classes les plus défavorisées, plus d’une décennie durant. «Pendant 12 ans, nous avons, aux côtés de notre présidente Sylvia Bongo, bâti, aidé, protégé, soigné, formé, éduqué et accompagné ceux qui en avaient le plus besoin», a rappelé dimanche 17 août l’organisation sur Facebook.
Et, même si «en 2023, l’Histoire a brutalement interrompu [sa] voix», la fondation de l’ex-première dame du Gabon annonce qu’elle reprend du service cette année 2025. Elle promet notamment de revenir dans les tout prochains jours sur son engagement et ses différentes actions au Gabon, chiffres, visages et résultats à l’appui. Elle soutient en effet qu’elle a «toujours été animée par un seul moteur : agir pour le bien-être des Gabonais les plus vulnérables» En attendant, la FSBO a remis en ligne son site internet, qui avait fermé peu après l’interpellation de sa présidente Sylvia Bongo Ondimba.
La fondation, qui estime que «ce qu’on a tenté d’effacer mérite d’être vu, su et retenu», s’autorise d’ailleurs une pique à l’endroit de certains tenants du pouvoir actuel : «Nous avons été présents sur le terrain quand d’autres parlaient.» «Ce n’est pas une opinion. C’est une réalité», insiste-t-elle.

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