À la faveur d’une récente inspection des chantiers lancés par le président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema, dans la ville d’Oyem, Sosthène Nguema Nguema a rejeté fermement les accusations d’empiètement sur les prérogatives de ses collègues ministres et revendique une approche collective de l’action gouvernementale.

«Nous avons une solidarité gouvernementale qui est un principe», a affirmé, le ministre du Pétrole et du Gaz, Sosthène Nguema Nguema. © GabonReview

 

Lors de sa mission d’inspection express du 14 août 2025 à Oyem, le ministre du Pétrole et du Gaz, Sosthène Nguema Nguema, a été confronté à une question directe sur son omniprésence sur différents chantiers gouvernementaux. Face aux critiques récurrentes l’accusant de «marcher sur les plates-bandes» de ses collègues, le ministre a livré une réponse ferme qui éclaire sa vision de l’action gouvernementale collective.

Interrogé sur sa présence remarquée sur les chantiers d’hôpitaux, d’écoles, routes et autres infrastructures relevant traditionnellement d’autres ministères, Sosthène Nguema Nguema a balayé ces critiques d’un revers de main. «Ça dépend de ce qu’ils appellent par plate-bande. Je pense que nous accompagnons la politique du chef de l’État et que chaque membre du gouvernement doit veiller à ce que dans sa zone, les projets du chef de l’État soient menés à bien et vont jusqu’au bout», a-t-il déclaré, replaçant son action dans le cadre d’une mission gouvernementale globale.

Le ministre a été particulièrement direct dans sa réponse : «Maintenant, ceux qui pensent que je marche sur les plates-bandes des autres, je pense que ça, ils se trompent». «Nous, on fait le travail que les populations apprécient, c’est tout», a-t-il lancé, plaçant l’appréciation populaire comme critère ultime d’évaluation de son action.

La solidarité gouvernementale comme principe

© GabonReview

Au cœur de sa défense, le ministre a mis en avant le principe de solidarité gouvernementale qu’il considère comme fondamental. «Nous avons une solidarité gouvernementale qui est un principe», a-t-il affirmé, suggérant que cette approche collective prime sur les logiques de territoires ministériels.

Cette vision s’accompagne d’une mise en cause de la légitimité de ses détracteurs. Ainsi, le ministre opère ainsi une distinction nette entre les critiques internes au gouvernement – qu’il semble écarter – et celles provenant de l’extérieur, qu’il relativise : «Je pense que ces paroles-là ne sont pas les paroles des membres du gouvernement. C’est les paroles des gens qui pensent qu’ils peuvent dire ce qu’ils veulent».

Le ministre a conclu sa réponse en réaffirmant sa conception collective du travail gouvernemental : «Je le répète, nous sommes un gouvernement, nous sommes une équipe et nous marchons ensemble. Il n’y a pas de plate-bande pour certains et pas pour les autres».

Cette déclaration traduit une vision où les frontières ministérielles traditionnelles s’estompent au profit d’une approche transversale de l’action publique, sous l’impulsion présidentielle.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jean Jacques dit :

    Comment n’est pas marché ensemble, corruption, detournements, mensonge, l’hepotisme, manipulation de la fameuse justice. En Afrique le seul dirigeant qui était au service de son peuple c’était le Président un seul et unique mandat il a travaillé sérieusement pour ses citoyens, Mandela n’a pas des biens à l’étranger. Le reste c’est pour leurs intérêts et et la famille.

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